En Belgique, les restes humains datés de la période gallo-romaine restent peu étudiés par rapport aux époques plus récentes. Cela s’explique notamment par la pratique de l’incinération qui est majoritaire à cette période ainsi que par le peu de nécropoles découvertes dans nos régions, en particulier celles comportant des sépultures à inhumation. À travers cette étude, nous avons étudié les ossements humains de 56 individus principalement issus de la nécropole principale de l’importante ville de Tongres (province de Limbourg, Flandre, Belgique). L’espace funéraire fut utilisé du Ier au IVe siècle bien que l’inhumation concerne majoritairement le IIIe et le IVe siècle. Le but de notre approche était de proposer une caractérisation de la population (sexe, âge, stature) ainsi qu’une large étude paléopathologique (pathologies dentaires, infections, fractures, marqueurs de stress non-spécifiques, modifications dégénératives des articulations ainsi que de nombreux cas pathologiques individuels). Les nombreuses observations réalisées ont été confrontées entre elles mais aussi avec des données contextuelles connues telles que le type de tombe, la répartition spatiale, la datation et les résultats de sites similaires. Ce qui nous a permis de distinguer des tendances intéressantes au sein de la population ainsi que des différences en fonction du groupe social. La présente étude a permis de mieux connaître la population de Tongres, l’une des cités antiques gallo-romaines les plus importantes de Belgique, ainsi que les nombreuses pathologies et stress auxquels elle était soumise. Mais également de comprendre leur répartition au sein de l’espace et de la vie sociale et proposer de nombreuses perspectives.
Located in
Library
/
RBINS Staff Publications 2022
Summary Domestic cats were derived from the Near Eastern wildcat (Felis lybica), after which they dispersed with people into Europe. As they did so, it is possible that they interbred with the indigenous population of European wildcats (Felis silvestris). Gene flow between incoming domestic animals and closely related indigenous wild species has been previously demonstrated in other taxa, including pigs, sheep, goats, bees, chickens, and cattle. In the case of cats, a lack of nuclear, genome-wide data, particularly from Near Eastern wildcats, has made it difficult to either detect or quantify this possibility. To address these issues, we generated 75 ancient mitochondrial genomes, 14 ancient nuclear genomes, and 31 modern nuclear genomes from European and Near Eastern wildcats. Our results demonstrate that despite cohabitating for at least 2,000 years on the European mainland and in Britain, most modern domestic cats possessed less than 10% of their ancestry from European wildcats, and ancient European wildcats possessed little to no ancestry from domestic cats. The antiquity and strength of this reproductive isolation between introduced domestic cats and local wildcats was likely the result of behavioral and ecological differences. Intriguingly, this long-lasting reproductive isolation is currently being eroded in parts of the species’ distribution as a result of anthropogenic activities.
Located in
Library
/
RBINS Staff Publications 2023