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Article Reference Les monuments funéraires gallo-romains et l’emploi de la pierre dans la région occidentale de la civitas Treverorum.
Located in Library / RBINS Staff Publications 2019
Proceedings Reference Les morsures de phoque gris sur le marsouin: l'approche médico-légale
Located in Library / RBINS Staff Publications
Article Reference Les occupations préhistoriques de la Grotte Genvier (Viroinval, Prov.Namur).
Located in Library / RBINS Staff Publications 2023
Inproceedings Reference Les plantes exploitées et consommées des cuisines de l’Abbaye de Clairefontaine (Province de Luxembourg) à la fin du Moyen Age (14e –15e siècles)
L’abbaye de Clairefontaine, située près d’Arlon, fut fondée au 13e siècle et détruite à la fin du 18e siècle. Bien que ses bâtiments aient été largement démantelés après la suppression de la communauté en 1796, les recherches archéologiques entreprises sur le site depuis 1997 ont mis au jour des vestiges souterrains datant pratiquement de toutes les périodes d’occupation du monastère (HERREMANS et DE MEULEMEESTER 2010 ; HERREMANS et al. soumis). Les campagnes de fouilles réalisées entre 2004 et 2007 ont notamment révélé un assemblage bien conservé de bâtiments annexes qui faisait partie de l’établissement monastique initial. Ces bâtiments étaient utilisés comme cuisines et zone de réception depuis le milieu du 13e siècle, jusqu’à ce qu’ils soient réarrangés en quartiers privés au cours du 16e siècle. Plusieurs contextes au sein des cuisines ont fait l’objet d’études archéozoologiques et archéobotaniques qui, associées aux données historiques disponibles, permettent d’illustrer certains aspects de la vie quotidienne des utilisateurs de la cuisine. Plus particulièrement, une analyse conjointe des microrestes (pollen, microfossiles non polliniques) et des macrorestes (graines et fruits, charbons de bois, ossements animaux) a été entreprise dans le but d’appréhender l’alimentation et les modes de consommation des occupants de l’abbaye à la fin du Moyen Âge (COURT-PICON et al. 2014; HERREMANS et al. soumis). La présente étude est consacrée à l’analyse archéobotanique d’un échantillon sédimentaire provenant du remplissage d’un bassin, dont le fonctionnement est daté entre la deuxième moitié du 14e siècle et le milieu du 15e siècle après J.-C. (1346-1457) et correspond à la deuxième phase d’occupation de l’abbaye. Les puits et bassins retrouvés en contexte archéologique présentent généralement des caractéristiques favorables au dépôt et à la conservation des restes végétaux non carbonisés, du fait des conditions anaérobies liées à la présence permanente d’eau. La découverte de ce bassin dans les cuisines nous a donc permis d’envisager : - d’apporter des éléments de discussion quant à la fonction du bassin au sein des cuisines ; -de comprendre l’économie agraire des populations religieuses du Bas Moyen Age (exploitation, transformation et consommation des ressources, alimentation) ; - de livrer des informations sur les différentes activités humaines en liaison avec l’occupation du site (culture, élevage, exploitation sylvicole) ; - d’obtenir des informations susceptibles de contribuer à reconstituer le paysage environnant le site d’occupation et d’éclairer les changements que l'homme a pu y apporter. Les résultats montrent des restes archéobotaniques assez mal préservés, la majorité des semences étant minéralisée et le matériel sporo-pollinique présentant un état relativement dégradé. Il en résulte un biais taphonomique réduisant considérablement les caractères d’identification et donc les possibilités d’attributions d’un groupe écologique et/ou économique à chaque taxon. Les assemblages carpologique et pollinique décrivent néanmoins un ensemble cohérent avec de nombreux taxons en commun. Ils se caractérisent tous deux par une faible proportion de plantes cultivées, majoritairement représentées par les céréales. À l’inverse, une grande quantité de plantes sauvages a été identifiée, toutes indicatrices de zones arables et/ou rudérales. Les taxons rudéraux indiquent des sols enrichis en azote, caractérisant l’environnement local de l’abbaye. La majorité des plantes sauvages identifiées comme mauvaises herbes des cultures résultent vraisemblablement du dernier tri manuel du nettoyage des céréales effectué avant la fabrication de la farine ou de préparations culinaires à base de céréales. Les autres plantes cultivées comprennent des légumineuses, des plantes oléagineuses, potagères et condimentaires, ainsi que des plantes techniques pouvant également être utilisées pour l’alimentation, telles que le chanvre ou le pavot. L’archéobotanique enregistre également la présence de taxons largement exploités pour leurs vertus médicinales. Des grains de pollen de vigne et de houblon sont par ailleurs observés, suggérant leur possible culture locale. Enfin, le groupe des arbres et arbustes identifié par la palynologie est principalement représenté par un apport pollinique local et permet d’apporter des informations sur la végétation environnant le site. Comparés avec les autres données disponibles (restes fauniques, contexte historique), les résultats archéobotaniques éclairent les aspects de la vie quotidienne, de l'utilisation des terres et de l'environnement de l'abbaye à la fin de l'époque médiévale. Ils permettent également d’appréhender la fonction du bassin et le statut des consommateurs, malgré le degré d’altération non négligeable des biorestes. Bibliographie COURT-PICON M., GOFFETTE Q., PREISS S. (2014). Consommation et modes de vie à l’abbaye de Clairefontaine d’après les restes biologiques des cuisines (13e-16e siècles). Chronique de l’Archéologie Wallonne 21, 223-226. HERREMANS D., DE MEULEMEESTER J. (2010). L’abbaye des moniales à Clairefontaine : Synthèse concise de 10 ans de recherche sur le terrain. Bulletin Trimestriel de l’Institut archéologique du Luxembourg-Arlon 86 (3/4), 181-199. HERREMANS D., COURT-PICON M., GOFFETTE Q., PREISS S., SALAVERT A. (soumis). What’s cooking behind the curtain? A cross-disciplinary perspective on the Late Medieval kitchen complex of the Cistercian nunnery of Clairefontaine. Medieval and Modern Matters.
Located in Library / RBINS Staff Publications
Inproceedings Reference Les prélèvements des restes bioarchéologiques : manuel de terrain
Located in Library / RBINS Staff Publications 2016
Article Reference Les premiers carnivoraformes du Paléocène d’Europe : implications concernant l’origine et la radiation des carnivores (Carnivoramorpha, Mammalia) en Laurasie
Jusqu’en 2014, le Paléocène d’Europe était caractérisé par l’absence de mammifères carnassiers spécialisés tels que les Carnivoramorpha, ancêtres des Carnivora actuels, des Hyaenodonta et des Oxyaenodonta. Cependant, des fouilles réalisées dans les années 1990 en Roumanie et au milieu des années 2000 en France dans des gisements datant du Paléocène terminal ont permis de découvrir plusieurs fossiles de mammifères carnassiers spécialisés. Les spécimens, que nous avons récemment étudiés, appartiennent tous aux Carnivoraformes (un des deux sousgroupes des Carnivoramorpha). L’espèce la plus complète a été découverte à Rivecourt (Oise, France). Elle est notamment représentée par un dentaire portant plusieurs dents (p4, m1 et m2). Le taxon est nouveau et présente les caractères distinctifs du genre Vassacyon. La seconde espèce provient de la localité de Jibou (Roumanie). Les trois spécimens retrouvés dans ce gisement sont des fragments de dents isolées ; malgré leur usure, des ressemblances avec le genre Gracilocyon sont visibles. Les deux taxons identifiés sont les plus anciennes occurrences pour chacun des genres. Les localités de Rivecourt et de Jibou datant du Paléocène terminal, elles sont considérées comme étant pratiquement contemporaines des gisements américains regroupés au sein du Clarkforkien (North American Land Mammal Age, NALMA). Cet âge est notamment caractérisé par la présence du plus ancien carnivoraforme connu ; la seule espèce identifiée à ce jour appartient au genre Uintacyon. Ce dernier présente des adaptations totalement différentes de celles de Vassacyon et Gracilocyon. Cette diversité des formes laurasiatiques au Paléocène terminal plaide donc pour l’existence d’une radiation des Carnivoraformes dès le Paléocène. En outre, cette diversité paléocène est en accord avec la diversité des formes recensées au tout début de l’Eocène inférieur en Laurasie. La diversité paléocène, ainsi que l’apparition tardive de Carnivoraformes – déjà dérivés – en Amérique du Nord et en Europe suggère que l’origine de ce groupe est à chercher ailleurs que sur ces deux continents. Les Carnivoraformes apparaissant sur ces deux continents vraisemblablement en même temps que les rongeurs (dont l’origine est asiatique), nous proposons une origine asiatique pour ces mammifères carnassiers. Cette hypothèse explique également les apparitions de Carnivoraformes observées au début de l’Eocène inférieur, à la fois en Europe et en Amérique du Nord. Enfin, et de manière générale, l’étude des échanges intralaurasiatiques aux alentours de la transition Paléocène-Eocène est importante afin de comprendre l’apparition et l’évolution des mammifères modernes (carnivores, primates, rongeurs, périssodactyles, artiodactyles).
Located in Library / RBINS Staff Publications
Inproceedings Reference Les restes archéobotaniques (pollen, graines et fruits) datés du Moyen Âge en Wallonie : un bilan
Located in Library / RBINS Staff Publications 2016
Article Reference Les restes humains du site d'Ishango (République Démocratique du Congo). Leur contribution à l'étude de la diversité fossile au début du Late Stone Age
Located in Library / RBINS Staff Publications
Article Reference Les restes humains non-incinérés d’époque gallo-romaine du Musée Gallo-Romain de Tongres. Une étude anthropologique et paléopathologique
En Belgique, les restes humains datés de la période gallo-romaine restent peu étudiés par rapport aux époques plus récentes. Cela s’explique notamment par la pratique de l’incinération qui est majoritaire à cette période ainsi que par le peu de nécropoles découvertes dans nos régions, en particulier celles comportant des sépultures à inhumation. À travers cette étude, nous avons étudié les ossements humains de 56 individus principalement issus de la nécropole principale de l’importante ville de Tongres (province de Limbourg, Flandre, Belgique). L’espace funéraire fut utilisé du Ier au IVe siècle bien que l’inhumation concerne majoritairement le IIIe et le IVe siècle. Le but de notre approche était de proposer une caractérisation de la population (sexe, âge, stature) ainsi qu’une large étude paléopathologique (pathologies dentaires, infections, fractures, marqueurs de stress non-spécifiques, modifications dégénératives des articulations ainsi que de nombreux cas pathologiques individuels). Les nombreuses observations réalisées ont été confrontées entre elles mais aussi avec des données contextuelles connues telles que le type de tombe, la répartition spatiale, la datation et les résultats de sites similaires. Ce qui nous a permis de distinguer des tendances intéressantes au sein de la population ainsi que des différences en fonction du groupe social. La présente étude a permis de mieux connaître la population de Tongres, l’une des cités antiques gallo-romaines les plus importantes de Belgique, ainsi que les nombreuses pathologies et stress auxquels elle était soumise. Mais également de comprendre leur répartition au sein de l’espace et de la vie sociale et proposer de nombreuses perspectives.
Located in Library / RBINS Staff Publications 2022
Inproceedings Reference Les restes organiques du puits du château de Logne.
La fouille du puits du château fort de Logne (province de Liège) a duré près de trente ans. Elle a permis de dégager les remblais qui bouchaient l’impressionnant conduit creusé dans le rocher, dont le diamètre approchait les 3 m de large pour une profondeur d’environ 56 m. Alors que le site accueillait déjà un refuge fortifié au 9e siècle, le château fut détruit 7 siècles plus tard, le 1er mai 1521. Outre l’impressionnante quantité d’objets découverts lors de la fouille, la mise en place d’un tamisage systématique des sédiments extraits du puits a entraîné la collecte de nombreux vestiges organiques. Au total, près de 20.000 restes fauniques ont été récoltés ainsi que des pièces de bois et des graines. Le prélèvement d’échantillons de sédiments traités en laboratoire a également permis d’étudier les pollens et de compléter les études archéozoologique et carpologique. L’analyse combinée de ces différents types de vestiges organiques permet de reconstituer des fragments de la vie des occupants, en particulier les pratiques alimentaires, et de leur environnement à la fin du Moyen Age et au début des Temps modernes.
Located in Library / RBINS Staff Publications