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Pavements et placages, l’ornementation du balnéaire privé de Warcq (Ardennes, France).
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Introduction: Une fouille préventive s’est déroulée aux lieux-dits « Simonelle » et « Sous le Chemin de Tournes » de la commune de Warcq. Cette commune se situe à trois kilomètres au nord-ouest de Charleville-Mézières, à la confluence de la Meuse, du ruisseau de This et de la Sormonne. Les opérations de terrain ont permis de mettre au jour les vestiges d’une partie d’une petite villa gallo-romaine constituée d’une cave, d’une cour ainsi que d’un balnéaire . Son occupation, qui s’étend du 1er au 4e siècle de notre ère, est caractérisée par de nombreux réaménagements pouvant être rassemblés en quatre grandes phases distinctes (fig. 1). Le secteur thermal est construit vers 130-150 de notre ère (phase 2) et forme l’aile occidentale de la villa. Vraisemblablement contraints par le bâti existant, les bâtisseurs ont opté pour un plan longitudinal où seule la natatio est en saillie. Il en découle un alignement des pièces et plus particulièrement celui du caldarium et du tepidarium dans celui du praefurnium. Sur près de deux siècles, cette partie de la villa a été soumise à des modifications architecturales dont l’agrandissement du frigidarium aux dépends de la cave (phase 3, fin 2e – début 3e siècle), puis l’ajout d’un apodyterium (phase 4, milieu 3e siècle ?). Dans son dernier état, l’ensemble thermal mesure environ 18 m de long pour 5 m de large offrant aux baigneurs un itinéraire rétrograde. L’accès se fait par le vestiaire dont aucun décor n’a été observé. Le secteur froid est une salle, presque carrée (3,40 m x 2,90 m). Elle comporte un bassin à immersion (natatio) à l’ouest et une banquette plaquée contre le mur oriental. On passe ensuite par le tepidarium, une salle rectangulaire (3,30 m x 1,90 m). Le parcours se poursuit par le caldarium. Cette pièce, aux mêmes dimensions que la précédente, est pourvue en sus d’une petite alcôve de 1,20 m de long sur 0,90 m de large dans laquelle est logé un bassin. Une seconde baignoire est flanquée contre le mur occidental (fig. 1). Ce balnéaire se distingue par l’utilisation de la pierre pour son apparat décoratif. Elle est employée aussi bien pour les pavements que pour les parois. Ce type de pratique reste méconnu et peu fréquent dans le sud de la Gaule belgique. L’ornementation des thermes sera abordée au travers de l’étude de ces décors et, dans un second temps, par la caractérisation et la provenance des roches utilisées. Il convient de mentionner que ces roches se distinguent des pierres de construction qui sont en calcaire gréseux coquillier de couleur jaune pâle à beige, attribuées à la Pierre de Romery, d’extraction locale. Ce matériau affleure à quelques kilomètres de Warcq. Ce travail résulte d’une collaboration entre archéologue, géologue, restauratrices et spécialiste des pavements, et fait suite à une intervention de dépose des pavements et des revêtements muraux mis au jour lors de la fouille.
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RBINS Staff Publications 2021
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Penaeus aztecus Ives, 1891 (Crustacea, Decapoda), in the Scheldt estuary (Belgium): Isolated record or forerunner of a penaeid invasion?
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A single specimen of the penaeid prawn Penaeus aztecus (Ives, 1891) was recorded in 2018 in the brackish zone of the Scheldt estuary near Antwerp (Belgium). The presence of this species, native to the West Atlantic, might result either from ships' ballast water coming from transatlantic boat shipping, from illegal import or from a considerable expansion leap northwards from the Mediterranean Sea, where this species has recently established and now has rapidly expanding invasive populations.
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RBINS Staff Publications 2020
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Pérénité et propriété des collections numériques de paléontologie de l'Institut royal des Sceinces naturelles de Belgique
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Depuis près de 10 ans, l’Institut royal des Sciences naturelles de Belgique (IRSNB) s’équipe d’outils divers et variés pour numériser et valoriser ses 38 millions de spécimens : système de photostaking, microscope électronique à balayage, photogrammétrie en lumière structurée, micro- et nano-CT scanners et plus récemment scanner surfacique mobile. En Paléontologie, troisième plus grande collection sur les six que compte l’IRSNB, la priorité est pour l’instant donnée aux spécimens dits “Types et Figurés”. Avec plus de 40.000 spécimens types et figurés sur plus de 3 millions dans les collections générales, il y a déjà du pain sur la planche. Dans ce cadre, la plateforme numérique maison « Open Source » nommée Virtual Collections « virtualcollections.naturalsciences.be » permet l’accès aux images et aux modèles tridimensionnels de ces spécimens de référence. C’est alors que se posent les questions de la pérennité et de la propriété des images. Les images réalisées à l’IRSNB ne posent pas de problèmes car elles sont protégées par une licence CC BY NC ND et sont conservées sur une plateforme de la Politique scientifique fédérale (BELSPO = ministère belge des affaires scientifiques) afin de pérenniser l’accès aux collections numériques. En revanche, qu’en est-il des images réalisées par d’autres institutions et déposées sur des plateformes externes telles que Morphosource, Digimorph, MorphoMuseuM, pour ne citer que les plus connues? Ces images et modèles des spécimens de l’IRSNB sont-ils également protégés, notamment contre des pratiques commerciales et qui sont les réels détenteurs des droits à l’image? Nous décrivons ici les divers cas de figures et tentons de répondre à ces questions qui taraudent de plus en plus les grands musées de histoires naturelles.
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RBINS Staff Publications 2021
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PerissOrigin : phylogénie et diversification des premiers périssodactyles
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Les premiers vrais périssodactyles sont reconnus presque simultanément dès le tout début de l’Eocène en Europe de l'Ouest, en Asie et en Amérique du Nord, et semblent pourtant déjà appartenir à des familles distinctes (Smith et al. 2015 ; Bai et al. 2018). Cette apparente diversité pose donc question sur l’origine paléobiogéographique et phylogénétique de ces groupes, qui reste très débattue. En effet, le plus proche parent des périssodactyles reste encore incertain, bien que deux groupes-frères potentiels semblent aujourd’hui majoritairement acceptés : les périssodactyles pourraient soit être proches de certains Phenacodontidae nord-américains (Halliday et al. 2017), ou plutôt groupe-frère des Anthracobunia du sous-continent indien (Rose et al. 2019). Le projet PerissOrigin a pour but de mieux comprendre les premières dichotomies des périssodactyles anciens ainsi que leur origine paléobiogéographique. Grâce à l'une des plus complètes collections de moulages de périssodactyles anciens et à des spécimens inédits, une nouvelle matrice de caractères morphologiques a été compilée, comprenant actuellement une centaine de caractères cranio-dentaires pour 80 terminaux. Certains taxons européens ont pu être réévalués, et une nouvelle phylogénie des premiers périssodactyles sera présentée. Plusieurs méthodes et paramètres d'analyse phylogénétique (choix de l'extra-groupe, parcimonie ordonnée/non ordonnée, choix des caractères, polymorphisme, pondération...) seront comparés et leur impact sera discuté. Cette nouvelle phylogénie nous permet de définir quelques synapomorphies des grands groupes de périssodactyles et d'aborder une première discussion paléobiogéographique. Nous discuterons enfin des problèmes non résolus dans la phylogénie des périssodactyles. Le projet "PERISSORIGIN - Origin and early radiation of perissodactyls based on precious fossil collections" est financé par le programme de recherche BRAIN-be 2.0 de BELSPO.
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RBINS Staff Publications 2024 OA
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Pers Communication – Ten strategic recommendations for sustainable sand extraction (FR + EN + NL),
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RBINS Staff Publications 2022 OA
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Peruvian Plekocheilus species (Mollusca, Gastropoda): an overview and description of a new species
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RBINS Staff Publications 2020
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Philine angulata (Jeffreys, 1867) (Gastropoda, Cephalaspidea: Philinidae) collected for the first time in Icelandic waters
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RBINS Staff Publications 2024
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Philothamnus ruandae Loveridge, 1951. Rwandan Green Snake. Reproduction.
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We provide new data on the reproduction of the Rwandan Green Snake Philothamnus ruandae (Squamata : Colubridae) based on high resolution x-ray computed tomography of five adult pregnant females, including the holotype and three paratypes. The smallest gravid female has a snout-vent length of 552 mm, and clutch size varies from 4 to 12.
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RBINS Staff Publications 2021
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Phyllotreta astrachanica Lopatin, 1977, Phyllotreta rugifrons Kuester, 1849 et Longitarsus kutscherai (Rye, 1872) identifiés pour la première fois en Belgique (Coleoptera: Chrysomelidae: Alticinae). Entretiens sur les Chrysomelidae de Belgique etc.
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RBINS Staff Publications 2021
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Phylogenetic position of Olbitherium (Mammalia, Perissodactyla) based on new material from the early Eocene Wutu Formation
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The genus Olbitherium was originally described in 2004 from the early Eocene of the Wutu Formation in China as a ‘perissodactyl-like’ archaic ungulate. Described material of Olbitherium consists of partial dentaries with lower cheek teeth, isolated upper molars, and an isolated upper premolar. Subsequent collaborative fieldwork by Belgian and Chinese researchers discovered new material including a partial skull, the anterior portion of the dentary, and associated postcrania. In their general form, the skull and postcrania are similar to those of early perissodactyls. The new material provides a more complete picture of the upper dentition, and the anterior dentary demonstrates the presence of three lower incisors and a large canine, both ancestral features for perissodactyls. A phylogenetic analysis was conducted to test the affinities of Olbitherium, using a matrix of 321 characters and 72 taxa of placental mammals emphasizing perissodactyls and other ungulates. The results produced four shortest trees of 1981 steps. In all four trees, Olbitherium is the sister-taxon to all perissodactyls except Ghazijhippus. In contrast, when scoring was restricted to the originally described material, the results produced 16 shortest trees of 1970 steps, and Olbitherium nests well within Perissodactyla as sister-taxon to a clade including Lambdotherium and the brontotheriids Eotitanops and Palaeosyops. The new material not only supports the identification of Olbitherium as a perissodactyl, but it also suggests that it is significant for understanding the ancestral perissodactyl morphotype. Funding Sources U.S. National Science Foundation (DEB1456826), Chinese Ministry of Science and Technology (2009DFA32210), and Belgian Science Policy Office (BL/36/C54).
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RBINS Staff Publications 2020