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Inproceedings Reference Les lézard Iguania (Pleurodonta et Acrodonta) de l’Eocène inférieur (MP7) de Dormaal, Belgique
Depuis quelques années, les lézards de l’Eocène basal de Dormaal (niveau-repère MP7), Belgique sont en cours de révision. Après le varanidé Saniwa orsmaelensis et les geckos, ce sont les lézards Iguania qui viennent de faire l’objet d’une étude approfondie. Ce groupe est représenté d’une part par les Acrodonta (incluant les agames et les caméléons), actuellement plutôt distribués dans l’Ancien Monde, et d’autre part par les Pleurodonta (les iguanes), principalement distribués dans le Nouveau Monde. Mais dans nos régions, ces deux groupes de lézards cohabitaient de l’Eocène basal, durant le Maximum Thermique Paléocène-Eocène (PETM), climat le plus chaud des 66 derniers millions d’années, jusqu’à la fin de l’Eocène inférieur (MP10, Prémontré, France). Aujourd’hui cette co-occurrence ne se retrouve plus qu’à Madagascar. Un maxillaire complet de l’agame Tinosaurus europeocaenus, le plus vieil agame européen, donne de nombreux caractères diagnostiques de cette espèce et permet de le rapprocher du genre actuel Leiolepis. Les différences avec Tinosaurus indicus de l’Inde, T. doumuensis de Chine et Tinosaurus sp. d’Amérique du Nord sont aussi discutées. Pour les pleurodontes, à côté du lézard bien connu Geiseltaliellus, un nouveau genre, Bifurcodentodon, a pu être identifié sur base d’un maxillaire présentant une morphologie dentaire toute particulière. En effet, la traditionnelle cuspide centrale des dents est dédoublée indiquant probablement un régime alimentaire spécialisé. Cette spécialisation pourrait avoir causé la perte de ce taxon en raison de la compétition avec les espèces plus généralistes et plus adaptatives faces au changement climatique du Paléogène. Financements Ce travail fut possible grâce au financement SYNTHESYS BE-TAF-8234 de la Commission Européenne (A. Č .), à la bourse 1/0191/21 de l’Agence des Bourses Scientifiques du Ministère de l’Education de Slovaquie et de l’Académie des Sciences de Slovaquie (A. Č .) et au projet Belspo BRAIN BR/121/A3/PALEURAFRICA (T. S.) du Ministère de la Politique Scientifique Belge.
Located in Library / RBINS Staff Publications 2023
Inproceedings Reference Les momies de l'Eocène des phosphorites du Quercy
Les phosphorites du Quercy forment un ensemble de gisements phosphatés ayant livré une importante faune, couvrant la transition Eocène-Oligocène. Au sein de ces gisements, les restes osseux d’amphibiens sont nombreux, bien que majoritairement isolés. En 1873, plusieurs spécimens d’amphibiens et de serpents en furent extraits, présentant une fossilisation assez unique en trois dimensions conservant la forme, les dimensions et l’aspect externe in vivo de ces petits vertébrés. Communément appelés « momies » par leur aspect externe préservé, ces derniers furent décrits au XIXème siècle, sans que leur anatomie interne ne soit en fait connue. Depuis 2012, les spécimens de ces amphibiens commencent à être tomographiés, révélant ainsi la présence interne de tissus mous et squelettiques quasiment complets et articulés. Nous décrivons ici la tomographie d’un deuxième spécimen d’anoure, identifié préalablement comme un « crapaud » (Bufo servatus). Elle révèle la même anatomie que l’autre momie déjà décrite, mais à un stade de développement plus avancé et avec une ceinture pectorale non déformée. Ces individus peuvent être attribués au taxon Thaumastosaurus gezei, et représentent des stades ontogénétiques différents. Avec ces données anatomiques, nous avons inclus Thaumastosaurus au sein d’une phylogénie, le plaçant proche des Pyxicephalidae, clade d’anoures africains. Thaumastosaurus représente à la fois la seule occurrence avérée de ce clade dans le registre fossile et hors d’Afrique. Sa présence en Europe permet par ailleurs de mettre en évidence un échange faunique entre l’Afrique et l’Europe durant l’Eocène. L’émergence de ce type d’herpétofaune africaine en Europe à ce moment serait liée au climat chaud dans la région. Ce taxon et la plus grande partie de cette herpétofaune africaine disparaissent cependant d’Europe lors du refroidissement de la limite Eocène-Oligocène (autour de 34 millions d’années) connu sous le nom de Grande Coupure.
Located in Library / RBINS Staff Publications 2021
Article Reference Les ossements humains des minières néolithiques de silex de Spiennes : le début d’une enquête
Located in Library / RBINS Staff Publications 2016
Article Reference Les restes humains non-incinérés d’époque gallo-romaine du Musée Gallo-Romain de Tongres. Une étude anthropologique et paléopathologique
En Belgique, les restes humains datés de la période gallo-romaine restent peu étudiés par rapport aux époques plus récentes. Cela s’explique notamment par la pratique de l’incinération qui est majoritaire à cette période ainsi que par le peu de nécropoles découvertes dans nos régions, en particulier celles comportant des sépultures à inhumation. À travers cette étude, nous avons étudié les ossements humains de 56 individus principalement issus de la nécropole principale de l’importante ville de Tongres (province de Limbourg, Flandre, Belgique). L’espace funéraire fut utilisé du Ier au IVe siècle bien que l’inhumation concerne majoritairement le IIIe et le IVe siècle. Le but de notre approche était de proposer une caractérisation de la population (sexe, âge, stature) ainsi qu’une large étude paléopathologique (pathologies dentaires, infections, fractures, marqueurs de stress non-spécifiques, modifications dégénératives des articulations ainsi que de nombreux cas pathologiques individuels). Les nombreuses observations réalisées ont été confrontées entre elles mais aussi avec des données contextuelles connues telles que le type de tombe, la répartition spatiale, la datation et les résultats de sites similaires. Ce qui nous a permis de distinguer des tendances intéressantes au sein de la population ainsi que des différences en fonction du groupe social. La présente étude a permis de mieux connaître la population de Tongres, l’une des cités antiques gallo-romaines les plus importantes de Belgique, ainsi que les nombreuses pathologies et stress auxquels elle était soumise. Mais également de comprendre leur répartition au sein de l’espace et de la vie sociale et proposer de nombreuses perspectives.
Located in Library / RBINS Staff Publications 2022
Article Reference Les tombes tardo-romaines dans le bassin moyen de la Meuse au travers des découvertes du Tienne del Baticulle à Nismes
Located in Library / RBINS Staff Publications 2020
Article Reference Lessons from assembling UCEs: A comparison of common methods and the case of Clavinomia (Halictidae)
Located in Library / RBINS Staff Publications 2024
Article Reference Lettre à Jules. Un grand coup de chapeau...
Located in Library / RBINS Staff Publications
Article Reference Limitations for informed decision making and better management of the transboundary Lake Albert fisheries resources
Located in Library / RBINS Staff Publications 2023 OA
Article Reference Limitations of Predicting Substrate Classes on a Sedimentary Complex but Morphologically Simple Seabed
Located in Library / RBINS Staff Publications 2020
Article Reference Limited historical admixture between European wildcats and domestic cats
Summary Domestic cats were derived from the Near Eastern wildcat (Felis lybica), after which they dispersed with people into Europe. As they did so, it is possible that they interbred with the indigenous population of European wildcats (Felis silvestris). Gene flow between incoming domestic animals and closely related indigenous wild species has been previously demonstrated in other taxa, including pigs, sheep, goats, bees, chickens, and cattle. In the case of cats, a lack of nuclear, genome-wide data, particularly from Near Eastern wildcats, has made it difficult to either detect or quantify this possibility. To address these issues, we generated 75 ancient mitochondrial genomes, 14 ancient nuclear genomes, and 31 modern nuclear genomes from European and Near Eastern wildcats. Our results demonstrate that despite cohabitating for at least 2,000 years on the European mainland and in Britain, most modern domestic cats possessed less than 10% of their ancestry from European wildcats, and ancient European wildcats possessed little to no ancestry from domestic cats. The antiquity and strength of this reproductive isolation between introduced domestic cats and local wildcats was likely the result of behavioral and ecological differences. Intriguingly, this long-lasting reproductive isolation is currently being eroded in parts of the species’ distribution as a result of anthropogenic activities.
Located in Library / RBINS Staff Publications 2023