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Inproceedings Reference Les massifs de l’Argentièrois du Mésolithique au début de l’Antiquité: au croisement des données archéologiques et paléoenvironnementales en haute montagne (Hautes-Alpes, parc national des Ecrins)
Located in Library / RBINS Staff Publications
Inproceedings Reference Les momies de l'Eocène des phosphorites du Quercy
Les phosphorites du Quercy forment un ensemble de gisements phosphatés ayant livré une importante faune, couvrant la transition Eocène-Oligocène. Au sein de ces gisements, les restes osseux d’amphibiens sont nombreux, bien que majoritairement isolés. En 1873, plusieurs spécimens d’amphibiens et de serpents en furent extraits, présentant une fossilisation assez unique en trois dimensions conservant la forme, les dimensions et l’aspect externe in vivo de ces petits vertébrés. Communément appelés « momies » par leur aspect externe préservé, ces derniers furent décrits au XIXème siècle, sans que leur anatomie interne ne soit en fait connue. Depuis 2012, les spécimens de ces amphibiens commencent à être tomographiés, révélant ainsi la présence interne de tissus mous et squelettiques quasiment complets et articulés. Nous décrivons ici la tomographie d’un deuxième spécimen d’anoure, identifié préalablement comme un « crapaud » (Bufo servatus). Elle révèle la même anatomie que l’autre momie déjà décrite, mais à un stade de développement plus avancé et avec une ceinture pectorale non déformée. Ces individus peuvent être attribués au taxon Thaumastosaurus gezei, et représentent des stades ontogénétiques différents. Avec ces données anatomiques, nous avons inclus Thaumastosaurus au sein d’une phylogénie, le plaçant proche des Pyxicephalidae, clade d’anoures africains. Thaumastosaurus représente à la fois la seule occurrence avérée de ce clade dans le registre fossile et hors d’Afrique. Sa présence en Europe permet par ailleurs de mettre en évidence un échange faunique entre l’Afrique et l’Europe durant l’Eocène. L’émergence de ce type d’herpétofaune africaine en Europe à ce moment serait liée au climat chaud dans la région. Ce taxon et la plus grande partie de cette herpétofaune africaine disparaissent cependant d’Europe lors du refroidissement de la limite Eocène-Oligocène (autour de 34 millions d’années) connu sous le nom de Grande Coupure.
Located in Library / RBINS Staff Publications 2021
Inproceedings Reference Les monuments funéraires gallo-romains et l’emploi de la pierre dans la région Ouest de la civitas Treverorum.
Abstract for an oral presentation / Groupe de recherche AcanthuM
Located in Library / RBINS Staff Publications 2018
Article Reference Les monuments funéraires gallo-romains et l’emploi de la pierre dans la région occidentale de la civitas Treverorum.
Located in Library / RBINS Staff Publications 2019
Proceedings Reference Les morsures de phoque gris sur le marsouin: l'approche médico-légale
Located in Library / RBINS Staff Publications
Article Reference Les occupations préhistoriques de la Grotte Genvier (Viroinval, Prov.Namur).
Located in Library / RBINS Staff Publications 2023
Inproceedings Reference Les plantes exploitées et consommées des cuisines de l’Abbaye de Clairefontaine (Province de Luxembourg) à la fin du Moyen Age (14e –15e siècles)
L’abbaye de Clairefontaine, située près d’Arlon, fut fondée au 13e siècle et détruite à la fin du 18e siècle. Bien que ses bâtiments aient été largement démantelés après la suppression de la communauté en 1796, les recherches archéologiques entreprises sur le site depuis 1997 ont mis au jour des vestiges souterrains datant pratiquement de toutes les périodes d’occupation du monastère (HERREMANS et DE MEULEMEESTER 2010 ; HERREMANS et al. soumis). Les campagnes de fouilles réalisées entre 2004 et 2007 ont notamment révélé un assemblage bien conservé de bâtiments annexes qui faisait partie de l’établissement monastique initial. Ces bâtiments étaient utilisés comme cuisines et zone de réception depuis le milieu du 13e siècle, jusqu’à ce qu’ils soient réarrangés en quartiers privés au cours du 16e siècle. Plusieurs contextes au sein des cuisines ont fait l’objet d’études archéozoologiques et archéobotaniques qui, associées aux données historiques disponibles, permettent d’illustrer certains aspects de la vie quotidienne des utilisateurs de la cuisine. Plus particulièrement, une analyse conjointe des microrestes (pollen, microfossiles non polliniques) et des macrorestes (graines et fruits, charbons de bois, ossements animaux) a été entreprise dans le but d’appréhender l’alimentation et les modes de consommation des occupants de l’abbaye à la fin du Moyen Âge (COURT-PICON et al. 2014; HERREMANS et al. soumis). La présente étude est consacrée à l’analyse archéobotanique d’un échantillon sédimentaire provenant du remplissage d’un bassin, dont le fonctionnement est daté entre la deuxième moitié du 14e siècle et le milieu du 15e siècle après J.-C. (1346-1457) et correspond à la deuxième phase d’occupation de l’abbaye. Les puits et bassins retrouvés en contexte archéologique présentent généralement des caractéristiques favorables au dépôt et à la conservation des restes végétaux non carbonisés, du fait des conditions anaérobies liées à la présence permanente d’eau. La découverte de ce bassin dans les cuisines nous a donc permis d’envisager : - d’apporter des éléments de discussion quant à la fonction du bassin au sein des cuisines ; -de comprendre l’économie agraire des populations religieuses du Bas Moyen Age (exploitation, transformation et consommation des ressources, alimentation) ; - de livrer des informations sur les différentes activités humaines en liaison avec l’occupation du site (culture, élevage, exploitation sylvicole) ; - d’obtenir des informations susceptibles de contribuer à reconstituer le paysage environnant le site d’occupation et d’éclairer les changements que l'homme a pu y apporter. Les résultats montrent des restes archéobotaniques assez mal préservés, la majorité des semences étant minéralisée et le matériel sporo-pollinique présentant un état relativement dégradé. Il en résulte un biais taphonomique réduisant considérablement les caractères d’identification et donc les possibilités d’attributions d’un groupe écologique et/ou économique à chaque taxon. Les assemblages carpologique et pollinique décrivent néanmoins un ensemble cohérent avec de nombreux taxons en commun. Ils se caractérisent tous deux par une faible proportion de plantes cultivées, majoritairement représentées par les céréales. À l’inverse, une grande quantité de plantes sauvages a été identifiée, toutes indicatrices de zones arables et/ou rudérales. Les taxons rudéraux indiquent des sols enrichis en azote, caractérisant l’environnement local de l’abbaye. La majorité des plantes sauvages identifiées comme mauvaises herbes des cultures résultent vraisemblablement du dernier tri manuel du nettoyage des céréales effectué avant la fabrication de la farine ou de préparations culinaires à base de céréales. Les autres plantes cultivées comprennent des légumineuses, des plantes oléagineuses, potagères et condimentaires, ainsi que des plantes techniques pouvant également être utilisées pour l’alimentation, telles que le chanvre ou le pavot. L’archéobotanique enregistre également la présence de taxons largement exploités pour leurs vertus médicinales. Des grains de pollen de vigne et de houblon sont par ailleurs observés, suggérant leur possible culture locale. Enfin, le groupe des arbres et arbustes identifié par la palynologie est principalement représenté par un apport pollinique local et permet d’apporter des informations sur la végétation environnant le site. Comparés avec les autres données disponibles (restes fauniques, contexte historique), les résultats archéobotaniques éclairent les aspects de la vie quotidienne, de l'utilisation des terres et de l'environnement de l'abbaye à la fin de l'époque médiévale. Ils permettent également d’appréhender la fonction du bassin et le statut des consommateurs, malgré le degré d’altération non négligeable des biorestes. Bibliographie COURT-PICON M., GOFFETTE Q., PREISS S. (2014). Consommation et modes de vie à l’abbaye de Clairefontaine d’après les restes biologiques des cuisines (13e-16e siècles). Chronique de l’Archéologie Wallonne 21, 223-226. HERREMANS D., DE MEULEMEESTER J. (2010). L’abbaye des moniales à Clairefontaine : Synthèse concise de 10 ans de recherche sur le terrain. Bulletin Trimestriel de l’Institut archéologique du Luxembourg-Arlon 86 (3/4), 181-199. HERREMANS D., COURT-PICON M., GOFFETTE Q., PREISS S., SALAVERT A. (soumis). What’s cooking behind the curtain? A cross-disciplinary perspective on the Late Medieval kitchen complex of the Cistercian nunnery of Clairefontaine. Medieval and Modern Matters.
Located in Library / RBINS Staff Publications
Inproceedings Reference Les prélèvements des restes bioarchéologiques : manuel de terrain
Located in Library / RBINS Staff Publications 2016
Article Reference Les premiers carnivoraformes du Paléocène d’Europe : implications concernant l’origine et la radiation des carnivores (Carnivoramorpha, Mammalia) en Laurasie
Jusqu’en 2014, le Paléocène d’Europe était caractérisé par l’absence de mammifères carnassiers spécialisés tels que les Carnivoramorpha, ancêtres des Carnivora actuels, des Hyaenodonta et des Oxyaenodonta. Cependant, des fouilles réalisées dans les années 1990 en Roumanie et au milieu des années 2000 en France dans des gisements datant du Paléocène terminal ont permis de découvrir plusieurs fossiles de mammifères carnassiers spécialisés. Les spécimens, que nous avons récemment étudiés, appartiennent tous aux Carnivoraformes (un des deux sousgroupes des Carnivoramorpha). L’espèce la plus complète a été découverte à Rivecourt (Oise, France). Elle est notamment représentée par un dentaire portant plusieurs dents (p4, m1 et m2). Le taxon est nouveau et présente les caractères distinctifs du genre Vassacyon. La seconde espèce provient de la localité de Jibou (Roumanie). Les trois spécimens retrouvés dans ce gisement sont des fragments de dents isolées ; malgré leur usure, des ressemblances avec le genre Gracilocyon sont visibles. Les deux taxons identifiés sont les plus anciennes occurrences pour chacun des genres. Les localités de Rivecourt et de Jibou datant du Paléocène terminal, elles sont considérées comme étant pratiquement contemporaines des gisements américains regroupés au sein du Clarkforkien (North American Land Mammal Age, NALMA). Cet âge est notamment caractérisé par la présence du plus ancien carnivoraforme connu ; la seule espèce identifiée à ce jour appartient au genre Uintacyon. Ce dernier présente des adaptations totalement différentes de celles de Vassacyon et Gracilocyon. Cette diversité des formes laurasiatiques au Paléocène terminal plaide donc pour l’existence d’une radiation des Carnivoraformes dès le Paléocène. En outre, cette diversité paléocène est en accord avec la diversité des formes recensées au tout début de l’Eocène inférieur en Laurasie. La diversité paléocène, ainsi que l’apparition tardive de Carnivoraformes – déjà dérivés – en Amérique du Nord et en Europe suggère que l’origine de ce groupe est à chercher ailleurs que sur ces deux continents. Les Carnivoraformes apparaissant sur ces deux continents vraisemblablement en même temps que les rongeurs (dont l’origine est asiatique), nous proposons une origine asiatique pour ces mammifères carnassiers. Cette hypothèse explique également les apparitions de Carnivoraformes observées au début de l’Eocène inférieur, à la fois en Europe et en Amérique du Nord. Enfin, et de manière générale, l’étude des échanges intralaurasiatiques aux alentours de la transition Paléocène-Eocène est importante afin de comprendre l’apparition et l’évolution des mammifères modernes (carnivores, primates, rongeurs, périssodactyles, artiodactyles).
Located in Library / RBINS Staff Publications
Inproceedings Reference Les restes archéobotaniques (pollen, graines et fruits) datés du Moyen Âge en Wallonie : un bilan
Located in Library / RBINS Staff Publications 2016