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Inproceedings Reference Interdisciplinair onderzoek van een enigmatische structuur op het site van de Korte Beenhouwerstraat nr. 29 (Brussel)
Bij het archeologisch onderzoek ter hoogte van drie huizen in de Korte Beenhouwersstraat nr. 29 en de Schuddeveldsteeg nr. 2 werd een structuur bestaande uit fijne organische laagjes aangetroffen. Ten einde de vormingsgeschiedenis en de functie van deze structuur te kunnen begrijpen werd een interdisciplinair onderzoek uitgevoerd waarbij archeobodemkunde, archeobotanie en archeozoölogie werden geïntegreerd. Hieruit blijkt dat deze structuur stalresten bevat. De resultaten van dit onderzoek laten niet alleen toe de functie van de deze structuur te begrijpen, maar ze geven ook een vrij nauwkeurig beeld van de omgeving van de site in de 13de eeuw.
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Inproceedings Reference Villers-le-Bouillet - Lohincou, un habitat rural du Haut Moyen Âge : résultats préliminaires des études archéobotaniques et archéozoologiques
Suite au diagnostic archéologique effectué dans le parc industriel de Villers-le-Bouillet en 2001 et à plusieurs campagnes de fouille (2002, 2008, 2009 et 2010), une occupation datée du Haut Moyen Âge a été mise en évidence sur le lieu-dit « A Lohincou ». La fouille a livré les vestiges traditionnellement associés aux occupations rurales de la période considérée tels que des fosses, fossés, fonds de cabanes, structures de combustion, empreintes de poteaux, ainsi que la présence au sein de l’habitat d’un groupe funéraire d’au moins 22 individus. Dans l’état actuel des recherches, l’analyse spatiale des vestiges n’offre que peu de clefs de lecture (plans de batiments, zones d’activités spécifiques etc.) permettant d’appréhender l’organisation interne du site, ainsi que son évolution par phases archéologiques significatives. Récemment, la périodisation de l’occupation du Haut Moyen Âge « A Lohincou » a pu être approchée plus finement grâce à des études céramiques et des datations radiocarbones complémentaires. Des prélèvements sédimentaires destinés aux études archéo-environnementales ont été effectués lors des dernières campagnes de fouille. Alors que peu de données bioarchéologiques sont encore disponibles en Wallonie pour cette période, les récents résultats des recherches archéobotaniques et archéozoologiques à Villers-le-Bouillet permettent d’appréhender l’économie de subsistance, les pratiques agricoles et le milieu environnant (exploité ou non pour l’approvisionnement en bois de feu, par exemple) mais aussi de caractériser plus précisément la fonction des structures (carpologie, palynologie). L’intégration des études archéo-environnementales nous renseigne ainsi sur le quotidien des populations rurales du Haut Moyen Âge.
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Inproceedings Reference EFFETS ANCIENS ET ACTUELS DE L'ANTHROPISATION DU CHAMPSAUR DEPUIS LE NEOLITHIQUE. EXEMPLE DE LA TOURBIÈRE DU LAUZA
L'impact de l'homme sur son environnement est un sujet d'actualité à l'origine d'une multitude de travaux de recherche qui se focalisent sur l'actuel mais également sur le passé. Les tourbières sont des écosystèmes dans lesquels vont s'accumuler différents types de matières organiques et minérales, provenant en grande partie de l'érosion du bassin versant. Ceci permet d'accéder, entre autres, aux changements climatiques mais aussi aux variations induites par les activités humaines dans le bassin versant entourant la tourbière. Le travail présenté ici a été réalisé sur le remplissage sédimentaire de la tourbière du Lauza (Champsaur, Hautes-Alpes). L'analyse palynologique, géochimique et sédimentologique de ce remplissage a permis de caractériser les phases d'anthropisation [1] ainsi que les effets de l'impact anthropique sur l'altération physique des roches affleurant dans le bassin versant [2] et sur le fonctionnement actuel de la tourbière. Plusieurs phases d'anthropisation sont ainsi observées depuis le Néolithique. Leur impact est directement fonction du type d’activités opérées. La combinaison des analyses palynologiques et sédimentologiques montrent que l’agro-pastoralisme, de part les nombreuses déforestations qu’il nécessite, a eu pour conséquence une altération physique nette des sols et donc une arrivée importante de particules minérales détritiques dans la tourbière. Les pratiques sylvicoles affectent elles aussi l'équilibre du système mais provoquent une érosion moins importante des sols. Les analyses chimiques effectuées sur l’ensemble 'fraction organique + eau interstitielle' soulignent deux autres effets de l'anthropisation du bassin versant. Outre une diffusion verticale d’ions provenant de l’épandage actuel de sels de déneigement, ces analyses mettent en évidence une réactivation de l'altération chimique des sols et roches du bassin versant lors des phases d’anthropisation, et probablement une circulation préférentielle des eaux de la tourbière dans les niveaux « anthropiques ». L'implantation humaine dans le bassin versant de la tourbière du Lauza a ainsi profondément et durablement modifié la structure de celle-ci. Références [1] Court-Picon, M., 2007. Mise en place du paysage dans un milieu de moyenne et haute montagne du Tardiglaciaire à l'époque actuelle ; Analyse du signal palynologique en Champsaur (Hautes-Alpes, France) à l'interface des dynamiques naturelles et des dynamiques sociales. Thèse de Doctorat. Laboratoire de Chrono-Environnement, Université de Franche-Comté. [2] Linoir, D., 2009. Anthropisation et érosion/sédimentation dans le Bas-Champsaur depuis le Néolithique. Mémoire de Master 2 Recherche 'Sciences, Technologies, Santé', spécialité VTESS. Université de Franche-Comté.
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Inproceedings Reference RAPID ENVIRONMENTAL RESPONSES TO ABRUPT CLIMATE CHANGE DURING THE LATE-GLACIAL IN THE MOERVAART AREA (NW BELGIUM), WITH SPECIAL ATTENTION TO THE PALYNOMORPH RECORDS
Due to the availibility of high-quality lacustrine sediment records, the Moervaart depression in northwestern Belgium is a very suitable region from which to assess environmental responses to abrupt climate change during the late-glacial (ca. 14,5 – 11,5 ka cal BP). Multiple-proxy analyses of physical parameters (bulk sediment composition and magnetic susceptibility) and biotic remains (palynomorphs, plant macroremains, diatoms, freshwater molluscs, ostracods and chironomids) resulted in a considerable amount of valuable data concerning the climate and palaeoenvironment in this region. The climatic cycles observed in the late-glacial significantly affected the local vegetation and water shed. The milder Bølling interstadial (ca. 14,5-14,1 ka cal BP), characterized by shallow swamps and an open vegetation of mainly birch, grasses, willow and juniper, was abruptly interrupted by a short cold phase, the Older Dryas (ca. 14,1-13,8 ka cal BP), in which a dry and open grass tundra occurred. Based on the presence of Gloeotrichia colonies, known as nitrogen fixers, it is suggested that during the Older Dryas these cyanobacteria created more favourable conditions for aquatic plants to colonize the swampy areas. During the successive Allerød interstadial (ca. 13,8-12,6 ka cal BP), a shallow, large palaeolake with submerged vegetation (e.g., Nymphaea and Myriophyllum) developed, whereas a more dense birch forest (1st phase), accompanied by pine (2nd phase), was continuously present in the surroundings. Extreme cold climatic conditions during the Younger Dryas (ca. 12,6-11,5 ka cal BP), however, caused major hydrological changes, originating in the development of an east-west trending palaeochannel system across the (nearly-)desiccated lake area. In summary, our results clearly demonstrate strong and rapid environmental responses to abrupt climate change at the last glacial-interglacial transition in the Moervaart area.
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Inproceedings Reference Understanding Prehistoric settlement dynamics, farming systems and mining activities in Wallonia (SE Belgium): Pollen and Non-Pollen Palynomorphs records from two Neolithic sites
The study presented in this contribution is part of a new multidisciplinary research program undertaken by the “Service Public de Wallonie” since 2011 on archaeological sites uncovered in the Walloon region (SE Belgium). Indeed, very few archaeoenvironmental studies have been done in this area, especially in archaeobotany, and none of them was employed in combination. Up to now, most of the studies have been concentrated on the Neolithic period which is thus the best documented so far. In this context, we analysed pollen and NPPs from two Neolithic sites of primary importance for the understanding of the first sedentary occupations and/or their specific activities. Our data represent the first NPPs records in Wallonia. The first site (Fehxe-le-Haut-Cloché) is an Early Neolithic village (Belgian LBK) situated on the Belgian High Speed Train path Brussels-Liege. It is characterized by outlying houses which are older than the rest of the village’s houses located within an enclosure. Pottery style, techno-functional aspects of flint-tools and AMS C14 dating attest that these isolated houses may be considered as pioneer installations. Pollen and NPPs analyses are based on 35 samples coming from 18 pits and ditches linked to 8 houses belonging to both pioneer and secondary phases. The second site (Spiennes), located in the outskirts of Mons, is well known for its Middle-Late Neolithic flint mines which are listed on the UNESCO World heritage Sites since 2000. The men who started to dig mines in Spiennes had just discovered a profuse deposit of quality, which was to be exploited for more than 1 800 years. In total, around one hundred hectares were to be exploited and thousands of shafts were to be bored. Pollen and NPPs samples (48) have been retrieved from exploited flint layers, extraction shafts infillings and flint knapping workshops of 12 structures scattered on 3 different parcels of the exploitation. The purposes of this study are (i) to reconstruct the vegetation around each site and its evolution between the different occupation phases by means of pollen and NPPs analyses, (ii) to try to characterize local settlement dynamics, nature and function of different structure types, and specialized activities such as animal husbandry, cultures, waste management or mining, and (iii) to compare the pollen and NPPs results with those of the other palaeoenvironmental analyses undertaken (charcoal, seeds and fruit, phytoliths, archaeozoology). Questions relating to the economy and organisation of Neolithic society are also considered.
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Inproceedings Reference Climate-pastoral activity interactions in the Champsaur Valley (French Alps) and their effect on the evolution of biodiversity during the last 3400 years
This work reconstructs the history of local landscape at two sites located in the Champsaur Valley (French Alps), namely Lac de Faudon (1577 m asl) and Laus des Combettes (1175 m asl), during the last 3400 years. Here we propose a multidisciplinary approach to explain complex human/climate relationships and their effects on the evolution of biodiversity over time scales that go beyond human life span. Modern pollen data and vegetation surveys from 49 sites, selected within different environmental and land-use contexts in the Champsaur Valley, were used to create a pollen-based transfer-function to quantify pasture pressure. Its application to the two well-dated pollen sequences, covering the last 3400 and 2000 years respectively, allowed reconstructing the evolution of pasture-pressure through time. The pollen-based reconstructions were compared with changes in percentages of palynological and NPP pastoral indicators like spores of coprophilous Fungi, showing a good correlation but differences in the inferred intensity of the pastoral pressure. Palaeoecological data, in consistence with archaeological and historical evidences, underline a continuous human presence surrounding the two sites since the Antiquity. Pollen diversity reaches its highest value during the Medieval Warm Period (850-550 cal BP), when demography increase and stability of human presence are reported. An unprecedented fall of diversity is recorded at the beginning of the climate deterioration of the Little Ice Age (650 and 380 cal BP), coinciding with invasions from neighbouring human groups and wars and with a reduced pastoral activity at both sites. Data suggest that the interaction between human activities and climate changes produced important transformations in the composition of the local flora, resulting in a weakened ecosystem highly dependent on Human cares and more sensitive to climate variability. Keywords: palynology, late Holocene vegetation history, human/environment relationships, pasture pressure modeling, diversity indexes.
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Inproceedings Reference Pollen and Non-Pollen palynomorphs from two neolithic sites in Wallonia (SE Belgium)
The study presented in this contribution is part of a new multidisciplinary research program undertaken by the “Service Public de Wallonie” since 2011 on archaeological sites uncovered in the Walloon region (SE Belgium). Indeed, very few archaeoenvironmental studies have been done in this area, especially in archaeobotany, and none of them was employed in combination. Up to now, most of the studies have been concentrated on the Neolithic period which is thus the best documented so far. In this context, we analysed pollen and NPPs from two Neolithic sites of primary importance for the understanding of the first sedentary occupations and/or their specific activities. Our data represent the first NPPs records in Wallonia. The first site (Fehxe-le-Haut-Cloché) is an Early Neolithic village (Belgian LBK) situated on the Belgian High Speed Train path Brussels-Liege. It is characterized by outlying houses which are older than the rest of the village’s houses located within an enclosure. Pottery style, techno-functional aspects of flint-tools and AMS C14 dating attest that these isolated houses may be considered as pioneer installations. Pollen and NPPs analyses are based on 35 samples coming from 18 pits and ditches linked to 8 houses belonging to both pioneer and secondary phases. The second site (Spiennes), located in the outskirts of Mons, is well known for its Middle-Late Neolithic flint mines which are listed on the UNESCO World heritage Sites since 2000. The men who started to dig mines in Spiennes had just discovered a profuse deposit of quality, which was to be exploited for more than 1 800 years. In total, around one hundred hectares were to be exploited and thousands of shafts were to be bored. Pollen and NPPs samples (48) have been retrieved from exploited flint layers, extraction shafts infillings and flint knapping workshops of 12 structures scattered on 3 different parcels of the exploitation.
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Inproceedings Reference Établissement rural du Bas-Empire à Nereth 2 (Baelen). Campagnes de fouille 2013-2014
Environ un siècle sépare l'abandon des ateliers de réduc­tion de minerai de fer datés du Haut-Empire (Fock et al., 2015) et la réoccupation du site de Nereth 2 par un établissement rural (Fock et al., 2014). Celui-ci connait deux phases d'aménagement. Lors de la première, dans le courant du 4e siècle (F. Hanut, comm. pers.), un édifice principal A (16,60 m × 8,80 m) implanté perpendiculairement à la vallée du ruisseau de Baelen et une petite dépendance B (5,50 m × 5,40 m) sont disposés de part et d'autre d'une vaste cour. L'ensemble est délimité par un fossé formant enclos, large d'environ 0,40 m pour une profondeur maximale de 0,45 cm et pourvu d'au moins trois accès. Par sa structuration cohérente et par ses modes de construction, cet ensemble se distingue des deux bâti­ments également datés du 4e siècle qui ont été dégagés au nord-est, sur le site de Nereth 1 (Hanut et al., 2012), et notamment du bâtiment D, pourtant similaire à l'édifice A par son plan mononef à entraits et sa sub­division intérieure. Il marque ainsi une évolution de l'habitat qui devra être précisée sur base de l'étude du matériel associé, notamment céramique. Il reste à évoquer l'alignement de trous de poteau (fig 37 : 1) inséré dans l'angle oriental de l'enclos. Formé d'une série de négatifs de poteau logés dans des fosses d'installation singulièrement vastes, il est prolongé, au sud-ouest, par un chapelet de vestiges de pieux. Il est tentant d'y voir une réplique de la façade nord de la maison-étable germanique E découverte à environ 60 m au nord-est, sur le site de Nereth 1, mais la présence de supports pouvant compléter un tel plan reste sujette à caution. Durant la seconde phase d'aménagement (transition entre le 4e et le 5e siècle ; F. Hanut, comm. pers.), la subdivision de l'établissement marquée par le fossé F21 est abandonnée au profit d'une autre dépendance C (7 m × 5,40 m) dont l'orientation diverge de 6° vers l'est. Seule construction à utiliser des tuiles comme éléments de calage, elle se distingue aussi par le doublement du poteau qui, dans chaque pignon, soutenait la panne faîtière. Un fond de cabane (F354) et une construction de plan circulaire (F369) à fonction indéterminée viennent compléter l'habitat rural. Réparties entre les bâtiments préexistants du 4e siècle, ces nouvelles structures attestent une continuité de l'occupation dont le prolongement, le long du ruisseau de Baelen, est d'ores et déjà signalé par un épandage lithique (F380) et des plaques de torchis effondrés, en bordure sud du décapage. Bibliographie Fock H., de Bernardy de Sigoyer S., Henrard D. & Collette O., 2014. Baelen/Baelen : atelier paléométallurgique et établissement rural sur le site de Nereth 2, Chronique de l'Archéologie wallonne, 22, p. 168-171. Fock H., de Bernardy de Sigoyer S., Henrard D. & Collette O., 2015. Atelier sidérurgique du Haut-Empire à Nereth 2 (Baelen). Campagnes de fouille 2013- 2014. In : Frébutte C. (coord.), Pré-actes des Journées d'Archéologie en Wallonie, Rochefort 2015, Namur, Service public de Wallonie (Rapports, Archéologie, 1), p. 57-59. Hanut F., Goffioul C. & Goemaere É., 2012. L'établissement germanique du Bas-Empire à Baelen/Nereth, province de Liège (Belgique). In : Annaert R., Jacobs T., In't Ven I. & Coppens S. (éd.), The very beginning of Europe ? Cultural and Social Dimensions of Early-Medieval Migration and Colonisation (5th- 8th century). Archeaology in Contemporary Europe. Conference Brussels – May 17-19 2011, Brussels (Relicta Monografieën, 7), p. 243-253.
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Inproceedings Reference Atelier sidérurgique du Haut-Empire à Nereth 2 (Baelen). Campagnes de fouille 2013-2014
Pour rappel, une évaluation dans le cadre de l'extension de la zone d'activités économiques East Belgium Park avait révélé, en 2011, une occupation antique s'éten­dant sur 7.000 m². Elle jouxte l'habitat germanique de Nereth 1 mis au jour en 2003 lors de l'opération TGV (Hanut et al., 2012). Les campagnes de fouilles menéesen 2013 et 2014 (Fock et al., 2014b) ont permis d'en investiguer 2.700 m² et de recouper 455 faits archéo­logiques appartenant à deux occupations successives (Fock et al., 2015). Localisé dans l'arrière-pays du plateau de Herve, le site de Nereth 2 occupe le versant nord de la vallée du ruis­seau de Baelen, un affluent de la Vesdre. Actuellement canalisé et enterré à proximité du site archéologique, ce ruisseau devait prendre source en contrebas de la route reliant Eupen à Welkenraedt, au sein d'une tête de vallon peu marquée. Il longeait ensuite le chemin de Nereth dans un talweg dont la largeur varie entre 10 et 100 m. Le vallon est traversé par une faille mettant en contact discordant des terrains détritiques et carbonatés (Synclinorium de Verviers, Massif de la Vesdre), ce qui crée un contexte géologique propice à la formation de minéralisations métalliques. Bien qu'aucune trace d'extraction d'époque romaine n'ait pu être détectée jusqu'à présent, ce contexte semble être à l'origine de la première occupation du versant par un atelier de réduction de minerai de fer. Il est contemporain (milieu 2e-milieu 3e siècle) de l'atelier de Horren situé sur le ver­sant opposé (Fock et al., 2014a ; F. Hanut, comm. pers.) et de celui de Corbusch, implanté 1.300 m à l'ouest (Bosquet et al., 2004). Sur le site de Nereth, les traces liées à la sidérurgie s'étendent actuellement sur plus de 1.500 m². Cinq aires de travail ont pu être localisées sur le versant, dont apparemment une seule était dotée d'une couverture permanente. Mais l'essentiel de l'activité se concentrait le long du ruisseau, en bordure de la zone inondable : 2 aires de chauffe et 17 vestiges de bas fourneaux protégés par des abris ont été mis au jour jusqu'à présent, à l'extrémité méridionale du décapage (fig. 31 : 1-6). Comme la fouille de ce secteur, entamée au mois d'octobre 2014, a dû se cantonner à la surface protégée par un chapiteau, une des aires de réduction (fig. 31 : 5-6) n'a pu être relevée com­plètement et, par conséquent, n'a pas encore été fouillée. Toutefois, les reconstructions continuelles des fours, les réaménagements des superstructures et les rejets de pous­sières de minerai grillé et de charbon de bois s'étalant sur plus de 45 m² en aval désignent le secteur comme un espace d'activité permanente. Le corpus des bas fourneaux révèle des variations et évo­lutions techniques affectant leur mode de construction (cuves creusées dans le substrat, lutées ou aménagées dans un remblai de blocs argileux blanchâtres), leur orientation, le plan et la dimension de leur cuve et le type de ventilation. Quant au minerai de fer réduit sur place, sa provenance reste à ce jour indéterminée. En effet, les vastes creusements repérés au nord de l'occupation et interprétés d'abord comme des traces d'extraction de minerai de fer correspondent en fait à une exploitation ciblant les couches d'altérite du substrat dolomitique : argiles litées et sable dolomitique (É. Goemaere, comm. pers.). Leur usage éventuel dans le cadre de la sidérur­gie, comme matériau de construction des bas fourneaux pour l'un, et comme fondant pour l'autre, ne pourra être envisagé qu'après investigation archéométrique. Mise à part l'extraction du minerai, tous les autres mail­lons de la chaîne opératoire de la réduction ont pu être documentés : aires de chauffe du minerai, aire de concas­sage, zones de stockage et de déchets et un bas foyer utilisé pour l'épuration des masses de fer brutes. Il faudra attendre l'analyse des déchets prélevés pour savoir si la post-réduction s'étendait à un travail de forge, comme le suggèrent quelques scories en forme de calottes. Bibliographie Bosquet D., Mathieu S. & Collette O., 2004. Baelen/Baelen : atelier de métallurgistes gallo-romains au lieu-dit « Corbusch », Chronique de l'Archéologie wallonne, 12, p. 104-107. Fock H., de Bernardy de Sigoyer S., Henrard D. & Collette O., 2014a. Baelen/Baelen : artisanat paléométallurgique à « Horren », Chronique de l'Archéologie wallonne, 21, p. 160-163. Fock H., de Bernardy de Sigoyer S., Henrard D. & Collette O., 2014b. Baelen/Baelen : atelier paléométallurgique et établissement rural sur le site de Nereth 2, Chronique de l'Archéologie wallonne, 22, p. 168-171. Fock H., de Bernardy de Sigoyer S., Henrard D. & Collette O., 2015. Établissement rural du Bas-Empire à Nereth 2 (Baelen). Campagnes de fouille 2013-2014. In : Frébutte C. (coord.), Pré-actes des Journées d'Archéologie en Wallonie, Rochefort 2015, Namur, Service public de Wallonie (Rapports, Archéologie, 1), p. 65-66. Hanut F., Goffioul C. & Goemaere É., 2012. L'établissement germanique du Bas-Empire à Baelen/Nereth, province de Liège (Belgique). In : Annaert R.,Jacobs T., In't Ven I. & Coppens S. (éd.), The very beginning of Europe ? Cultural and Social Dimensions of Early-Medieval Migration and colonisation (5th-8th century). Archeaology in Contemporary Europe. Conference Brussels – May 17-19 2011, Brussels (Relicta Monografieën, 7), p. 243-253.
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Inproceedings Reference La Grotte Walou (Trooz): une séquence exceptionnelle du Paléolithique belge
Située à environ 10 km au sud-est de Liège, la grotte Walou présente une entrée orientée nord-ouest, 25 m au-dessus de la Magne, un tributaire de la rivière du Vesdre. Les fouilles sur le site ont été conduites en deux phases, de 1985 à 1990 (DEWEZ et al. 1993) puis de 1996 à 2004 (DEWEZ 2008, DRAILY 2011), révélant de nombreuses occupations préhistoriques successives. Son importante séquence stratigraphique constitue l’enregistrement sédimentaire le plus complet en ce qui concerne le Quaternaire du karst belge et le plus documenté du Pléistocène supérieur. L’application d’une technique de fouille rigoureuse et une approche interdisciplinaire a contribué à une exploitation optimale des données. L’apport des sciences naturelles a ainsi permis une meilleure compréhension du cadre chronostratigraphique et paléoenvironnemental des occupations (DRAILY et al. 2011, PIRSON et al. 2011, DRAILY et al. 2014). L’étude détaillée de la stratigraphie, le relevé minutieux de tous les vestiges et les études scientifiques permettant de reconstituer l’environnement font donc de la grotte Walou un gisement de référence pour le Paléolithique du nord-ouest de l’Europe. Sur un total de 45 couches composant la stratigraphie de la grotte Walou, 25 ont livré du matériel archéologique (DRAILY 2011). De haut en bas, soit du plus récent au plus ancien, des traces de Néolithique (couche A2) et de Mésolithique (couches A4 et A5) ont été observées. La grotte a également révélé plusieurs occupations du Paléolithique supérieur : Federmesser (couche B1), Gravettien (couche B5) et Aurignacien (couche CI-1). La partie inférieure de la séquence, qui recouvre le dernier interglaciaire et le début du glaciaire Weichsélien, comprend 9 occupations moustériennes ; 6 couches remaniées ont également fourni des artéfacts de cette culture. Une dent d’homme de Neandertal a été découverte dans la couche CI-8, qui contient la plus riche occupation moustérienne du site. Cette découverte confère à Walou une importance toute particulière du fait de la rareté des fosiles néandertaliens retrouvés tant à l’échelle de l’Europe qu’à celle de la Belgique. L’ensemble du matériel lithique a été produit à partir de silex très probablement situé à proximité de la grotte. Seules les occupations gravettiennes et aurignaciennes ont livré d’autres matériaux anthropiques : artéfacts en bois et ossements d’animaux (sagaies en bois de renne, croches de cerf perforées), mais aussi artéfacts minéraux non utilitaires. De nombreux restes fauniques ont également été retrouvés : ours, hyène et lion des cavernes, cheval, renard, bison/aurochs, rhinocéros laineux, cerfs élaphe et mégalocéros, renne, loup, mammouth, chamois, lièvre, blaireau, panthère, chat sauvage, marmotte, castor, lynx, putois, hermine, chevreuil, martre ou fouine, sanglier, bouquetin, mais aussi petits rongeurs et quelques oiseaux. Il est vraisemblable qu’une partie des restes d’herbivores découverts résulte des activités de chasse des hommes préhistoriques, sans qu’il ne soit possible d’identifier la part de celles-ci vis-à-vis des apports par les carnivores. L’étude des restes de poissons a révélé que la pêche a eu lieu sur le site et que les même espèces ont été consommées, aussi bien au cours du Paléolithique moyen que pendant le Paléolithique supérieur et le Néolithique (DRAILY et al. 2011, DRAILY et al. 2014). Le paléoenvironnement de chaque couche du site a pu être appréhendé par l’étude des sédiments et des vestiges de la flore (grains de pollen et spores, fragments de charbons de bois). Ces études permettent de déterminer le climat et le type de végétation environnant la grotte. Douze améliorations climatiques ont été identifiées tout au long de la séquence par plusieurs marqueurs géologiques. L’enregistrement pollinique révèle également une alternance d’assemblages spécifiques de steppes froides et sèches et de milieux plus boisés se développant lors de phases plus chaudes et humides. Chaque paléosol indicatif d’une amélioration climatique est caractérisé par des spectres plus ou moins riches en pollen et trachéide de pin, alors que les dépôts loessiques remaniés livrent des assemblages riches en taxons herbacés avec une grande proportion d’éléments steppiques (DRAILY et al. 2011, DRAILY et al. 2014). Bibliographie DEWEZ M. (2008). Recherches à la grotte Walou à Trooz (Belgique). Second rapport de fouille, Oxford (British Archaeological Reports, International Series, 1789). DEWEZ M., COLLCUTT S. N., CORDY J.-M., GILOT E., GROESSENS-VAN DYCK M.-C., HEIM J., KOZLOWSKI S., SACHSE-KOZLOWSKA E., LACROIX D., SIMONET P. (1993). Recherches à la grotte Walou à Trooz (province de Liège, Belgique). Premier rapport de fouille, Liège (Société Wallonne de Palethnologie, 7), 81 p. DRAILY C. (2011). La grotte Walou à Trooz (Belgique). Fouilles de 1996 à 2004, vol. 3, L’archéologie, Etudes et Documents, 22, 332 p. DRAILY C., COURT-PICON M., DAMBLON F., DE WILDE B., JUVIGNÉ E., PIRSON S., STEWART J., TOUSSAINT M., VAN NEER W., WOUTERS W. (2014). La grotte Walou, un site exceptionnel du Paléolithique, Institut du Patrimoine wallon, Carnets du Patrimoine, 120, 40 p. DRAILY C., PIRSON S., TOUSSAINT M. (2011). La grotte Walou à Trooz (Belgique). Fouilles de 1996 à 2004, vol. 2, Les sciences de la vie et les datations, Etudes et Documents, 21, 241 p. PIRSON S., DRAILY C., TOUSSAINT M. (2011). La grotte Walou à Trooz (Belgique). Fouilles de 1996 à 2004, vol. 1, Les sciences de la terre, Etudes et Documents, 20, 208 p.
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