Intensive agriculture and monoculture lead to significant reduction, or loss, of the initial biodiversity. This reduction or loss of biodiversity, can be mitigated by the presence of windbreaks around the fields that serve not only as natural barrier against adverse weather conditions but also as refuge for critical organisms. The aim of this study was to determine the role of natural windbreaks in the conservation of ants at the Experimental Station of the Centre de Recherche Agronomique de la Savane Humide in Kolokop´e (Togo). Ants’ diversity was assessed in two cotton fields and their surrounding natural windbreaks using pitfall traps and monolith method in 100 m x 2 m transects. In total, 58 ant species belonging to 22 genera in six subfamilies (Dolichoderinae, Dorylinae, For- micinae, Myrmicinae, Ponerinae and Proceratinae) were identified. The species richness of ants was higher in the windbreaks (43 and 36 species) than the cotton fields (15 and 19). The occurrence of ants was also higher in the windbreaks (35.65 % and 36.24 %) than the cotton fields (11.69 % and 16.42 %). Thirty-four out of the 58 species were sampled exclusively in the windbreaks, compared to only two species exclusively sampled in the cotton fields (Crematogaster sp.3 and Lepisiota sp.3), while only three species were common for all the habitats (Camponotus flavomarginatus Mayr, 1862, Tetramorium sp.1 and Tetramorium simillimum (Smith, 1851)). The study shows that ants were more diversified and active in the windbreaks than the cotton fields. Windbreaks, characterized by less anthropic disturbance, could function as refuge for ants within this agroecosystem.
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RBINS Staff Publications 2024
Introduction Les vestiges de la villa de Nouvelles s’étendent sur plusieurs parcelles situées à l’intersection des localités hennuyères de Nouvelles, Harveng et Asquillies, au sud de Mons (fig. 1). Découverts par Émile de la Roche de Marchiennes à la fin du XIXe siècle au lieu-dit « Grande Boussue » ou « Petit Bavay », ils ont fait l’objet de dix-huit campagnes de fouilles entre 1964 et 1985, à l’initiative de la famille Leblois. Les résultats confirmeront l’importance et la richesse de cet établissement rural élevé en territoire nervien, à environ 16 km à peine de Bavay . Ces travaux seront complétés dans les années 1990 par quelques petites interventions ponctuelles conduites par l’asbl Recherches et Prospections archéologiques en Wallonie et par le Service Public de Wallonie. La villa se développe en bordure d’un léger promontoire descendant en pente douce vers le nord-est, entre les deux affluents principaux de la Trouille, le By (ou Ruisseau d’Asquillies) et la Wampe. Sa partie haute surplombe le paysage, offrant ainsi une vue panoramique sur plusieurs kilomètres. Le site accueille tout d’abord une occupation laténienne de nature encore imprécise, à laquelle succède, dans la première moitié du Ier siècle apr. J.-C., un établissement cerné d’un vaste enclos de plan quadrangulaire de près de 2 hectares. Au tout début du IIe siècle, ces structures disparaissent au profit de la création d’un très grand corps de logis conçu en trois ailes. Il ouvre vers le sud-est, sur une cour d’environ 80 m de large, et domine la cour agricole par sa position naturellement surélevée. Dès cette période, cet ensemble peut être qualifié de « grande villa à pavillons multiples alignés », une formule architecturale typiquement gallo-romaine, à laquelle répondent les établissements ruraux parmi les plus évolués du Nord de la Gaule (fig. 2) . Outre ses grandes dimensions - estimées à plus de 4 hectares - et la conception symétrique de ses bâtiments, l’établissement présente les caractéristiques ornementales d’une résidence aristocratique, comme en témoignent l’abondance des restes décoratifs et la construction d’un aqueduc long d'1,5 km, en amont du ruisseau d’Asquillies. Cette conduite avait certainement pour fonction principale d’alimenter, via un bassin de distribution dans l’aile sud, une suite thermale aménagée dans l’aile nord. Une dernière campagne de transformation et d’embellissement entreprise à la fin du IIe siècle ou au début du IIIe siècle marque alors l’apogée de son développement monumental. À cette époque, les trois ailes du corps de logis totalisent une longueur cumulée d’environ 300 m. Les façades sont agrémentées de portiques et l’ensemble possède plusieurs pièces décorées, dont la suite thermale. Mais dans le troisième quart du IIIe siècle, un violent incendie détruit l’aile sud et au moins l’un des pavillons dans la pars rustica. L’absence de réaménagement donne l’impression que la villa est alors délaissée par ses propriétaires. Les vestiges seront ensuite exploités comme carrière par les habitants des villages voisins au XVIIe siècle, achevant ainsi la destruction du corps de logis, dont les ruines disparaîtront progressivement avec la mise en culture des terres. (...)
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RBINS Staff Publications 2021
While he is mentioned as bishop of Maastricht between the late 6th century and the beginning of the 7th century by the medieval Liège chronicles, starting with the Gesta episcoporum written by Hériger de Lobbes (ca 980), Perpète, whose relics are preserved today in the collegiate church of Ste-Marie-et-St-Perpète in Dinant (prov. Namur), was excluded from the critical list of the bishops of Tongres-Maastricht- Liège. However, a rereading of the written sources mentioning him and the recent contribution of archaeometry and paleoanthropology invite us to rehabilitate Perpète as bishop, as a historical figure, and no longer only as an object of veneration. His burial in Dinant, a small agglomeration in the Mosan basin, is in keeping with the practice of the bishops of Tongeren-Maastricht who focused their efforts at Christianisation in the most dynamic communities of their diocese during the Merovingian era. This burial, in the St-Vincent church as reported by Gilles d'Orval’s Gesta episcoporum around 1250, and the spread of the cult of this saint from Saragossa in the north of Gaul plead in favour of the existence of this church —at the latest in ca 600. The transfer of the relics of St. Perpète to the church of Ste-Marie in Dinant took place at the latest in 1096, when it had the double dedication of Ste-Marie-et- St-Perpète. It’s probably part of the programme of assertion of power of the bishops of Liège in Dinant between the late 10th century and the late 11th century. Alors qu’il est mentionné comme évêque de Maastricht entre la fin du 6e et le début du 7e s. par les grandes chroniques liégeoises médiévales, à commencer par les Gesta episcoporum d’Hériger de Lobbes en ca 980, Perpète, dont les reliques sont conservées aujourd’hui en la collégiale Ste-Marie-et-St-Perpète de Dinant (prov. Namur), a été exclu de la liste critique des évêques de Tongres-Maastricht-Liège. Or une relecture des sources écrites le mentionnant et l’apport récent de l’archéométrie et de la paléoanthropologie invitent à réhabiliter Perpète comme évêque, comme personnage historique, et non plus seulement comme objet de vénération. Son inhumation à Dinant, agglomération du bassin mosan, s’inscrit dans la pratique des évêques de Tongres-Maastricht qui concentraient leurs efforts de christianisation dans les communautés les plus dynamiques du diocèse à l’époque mérovingienne. Cette inhumation, en l’église St-Vincent comme le rapportent les Gesta episcoporum de Gilles d’Orval vers 1250, et la diffusion du culte de ce saint saragossais dans le nord de la Gaule plaident en faveur de l’existence de cette église au plus tard en ca 600. Le transfert des reliques de S. Perpète vers l’église Ste-Marie de Dinant eut lieu au plus tard en 1096, lorsque celle-ci portait la double dédicace Ste-Marie-et-St-Perpète, et s’inscrit probablement dans le programme d’affirmation du pouvoir des évêques de Liège à Dinant entre la fin du 10e s. et la fin du 11e s. Perpète, dessen Reliquien heute in der Stiftskirche Ste-Marie-et-St-Perpète in Dinant (Provinz Namur) aufbewahrt werden, wird von den mittelalterlichen Lütticher Chroniken, beginnend mit der Gesta episcoporum von Hériger de Lobbes um 980, als Bischof von Maastricht zwischen Ende des 6. Jahrhunderts und Anfang des 7. Jahrhunderts erwähnt. Trotzdem wurde er von der kritischen Liste der Bischöfe von Tongern-Maastricht-Lüttich ausgeschlossen. Ein erneutes Lesen der schriftlichen Quellen, in denen er erwähnt wird, und der jüngste Beitrag der Archäometrie und Paläoanthropologie laden uns jedoch ein, Perpète als Bischof, als historische Figur und nicht mehr nur als Gegenstand der Verehrung, zu rehabilitieren. Seine Beerdigung in Dinant, einer Ansiedlung im Mosan-Becken, entspricht der Praxis der Bischöfe von Tongern-Maastricht, die sich während der Merowingerzeit auf die Christianisierung in den dynamischsten Gemeinden der Diözese konzentrierten. Diese Beerdigung in der Saint-Vincent-Kirche, wie sie von Gilles d’Orvals Gesta episcoporum um 1250 berichtet wurde, und die Verbreitung des Kultes dieses Heiligen aus Saragossa im Norden Galliens sprechen für die Existenz dieser Kirche spätestens um. 600. Die Übergabe der Reliquien des Heiligen Perpète an die Kirche Ste-Marie in Dinant erfolgte spätestens 1096, als sie die doppelte Widmung von Ste-Marie-et-St-Perpète trug. Sie ist wahrscheinlich Teil des Programms der Machtübernahme der Bischöfe von Lüttich in Dinant zwischen dem Ende des 10. Jahrhunderts und dem Ende des 11. Jahrhunderts.
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RBINS Staff Publications 2023