The environmental and climatic conditions of the Late Pleistocene of Southern Belgium are here determined for the final part of Marine Isotope Stage 3 (MIS 3) and for MIS 2 on the basis of a study of rodent assemblages. This paper provides a synthesis of several sets of environmental and climatic data from Late Pleistocene sites, all of which are located in southern Belgium. One has previously been published (Caverne Marie-Jeanne), and seven are unpublished (Cavernes de Goyet, Trou des Nutons, Trou du Frontal, Trou de Chaleux, Grotte la Chefalize, Trou du Chˆene, and Trou du Sureau). The habitat weighting and quantified ecology methods are applied to rodent material housed in the Royal Belgian Institute of Natural Sciences (RBINS, Brussels), and previous radiocarbon dates are updated, in order to reconstruct past environments. Among all the sites under analysis, the quantified ecology method shows that Trou de Chaleux corresponds to the coldest temperatures and lowest precipitation. Trou de Chaleux, with a chronology between ca. 15,964–14,014 cal yr B.P., could probably be placed in Greenland Stadial 2 (GS2) or Heinrich Event 1 (HE1). It has a rodent assemblage associated with a predominance of open dry and rocky formations, the most abundant species being the collared lemming and the narrow-headed vole. These data are found to coincide with previous studies carried out on the large-mammal, herpetofaunal, and avifaunal associations of the site, as well as on small-mammal associations from other sites in southern Belgium with similar chronology, such as Grotte Walou. Taken together, this indicates that these latest Pleistocene intervals in southern Belgium were characterized by harsh climatic and environmental conditions. In contrast, the other assemblages under study yielded much more heterogeneous results, frequently inconsistent with an attribution to the Pleistocene. This is likely to be a result of their admixture with Holocene material due to recent intrusions.
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RBINS Staff Publications 2023
Objectif: Cette étude vise à évaluer le rôle des espaces verts dans la préservation de la biodiversité dans le district d’Abidjan (Côte d’Ivoire). Les fourmis ont été utilisées comme des indicateurs biologiques afin d’examiner l’influence des activités anthropiques sur la biodiversité de ces habitats localisés dans la matrice urbaine. Méthodologie et résultats : Les fourmis ont été collectées à l’aide d’appât de thon et du protocole ALL (pièges fosses et Winkler) dans trois types d’espaces verts (espaces verts publics, jardins botaniques et le Parc National du Banco). Les résultats indiquent que les espaces verts sont pollués (pourcentage de nuisance compris entre 1,7 % et 28,8 %) et illégalement occupés (pourcentage d’occupation compris entre 1,08 % à 52,3 %) par les activités humaines. Ces milieux abritent toutefois une faune de fourmis riche avec 176 espèces collectées. De plus, les jardins botaniques et les espaces verts publics partagent 8,51 % et 42,55 % des espèces de fourmis avec le Parc National du Banco, malgré leur faible connectivité à cet habitat naturel. Conclusion et application : Cette étude suggère que les espaces verts du district d’Abidjan présentent des atouts de conservation de la biodiversité, en particulier les fourmis. Toutefois, l’occupation de ces milieux par les activités commerciales conduit à leur dégradation progressive et à la disparition des communautés animales et végétales. Les résultats de cette étude devraient interpeller les décideurs à définir une politique de gestion des espaces verts et parcs urbains afin de rehausser leur valeur de conservation de la biodiversité en ville.
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RBINS Staff Publications 2018