The African clawed frog (Xenopus laevis) is an aquatic invasive species of amphibian imported from South Africa for medical research and aquarium pet trade. Released on purpose or by accident, an invasive spread of Xenopus laevis to natural ecosystems was registered on most continents. In the absence of natural predators, their population densities can increase quickly causing damage to local aquatic ecosystems. Using external morphology of adults and tadpoles, osteology from high-resolution microcomputed tomography, vocalization analysis and DNA sequence data, this study assessed the identity of a reproducing Belgian Xenopus population at the current northernmost edge of the distribution of the genus in Europe. Morphological analysis of adult and tadpoles confirms that the Xenopus population from Comines-Warneton belongs to the species Xenopus laevis. Genetic analysis indicates two phylogeographic lineages of South African origin invading France, one originating from northern South Africa and Rooikrantz Dam and the other originating from the southwestern Cape. Given the relative isolation of the Belgian pond, the abundance of Xenopus laevis in the pond, and the presence of tadpoles as well as subadults and large adults, it is certain that X. laevis has been present since several years. Most likely surrounding streams and ponds are also housing them and the area needs to be monitored closely in the future to prevent further spread. Citation: Pauwels, O.S.G., Brecko, J., Baeghe, D., Venderickx, J., Backeljau, T. & Vanderheyden, A. 2024. Morphological, acoustic and genetic identification of a reproducing population of the invasive African clawed frog Xenopus laevis (Anura, Pipidae) recently discovered in Belgium. Abstract 248 in: ICAIS 2024 Abstracts of Presentations. 23rd International Conference on Aquatic Invasive Species, May 12-16, Halifax, Canada.
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RBINS Staff Publications 2024
Lors des travaux d'aménagement du tramway à Liège sur la place Saint-Lambert en 2020, une fosse particulière a été mise au jour contre le mur gouttereau nord de l'ancienne église Notre-Dame-aux-Fonts. Fonctionnant probablement avec une phase précoce de cet édifice, cette fosse rectangulaire a révélé quinze squelettes de très jeunes individus sur environ 2 m2. Cette découverte a été suivie par celle de très jeunes individus en 2021, à Mons, où le repavage de la rampe Sainte-Waudru a permis de mettre au jour 120 inhumations, le long du collatéral nord de la collégiale du même nom. Si le traitement funéraire des tout-petits fait l'objet d'un intérêt croissant de la part de la communauté archéologique depuis une douzaine d'années, aucune étude précise sur ce sujet n'a été entreprise à partir des cimetières médiévaux en Wallonie. La différence de contexte et de datations entre le site de Liège et celui de Mons nous a conduit à nous interroger sur les pratiques funéraires et le profil biologique des tout-petits qui y ont été inhumés. À Liège, les sépultures, qui datent entre le début du viie et le milieu du xe siècle, étaient regroupées dans un espace restreint, si bien que les ossements de plusieurs individus pouvaient être mêlés. Le creusement de petites fosses individuelles n'était plus clairement perceptible. Malgré des conditions de fouille difficiles, alors que le dégagement des squelettes immatures de cette taille est particulièrement chronophage, les observations taphonomiques récoltées sur le terrain et de traces de bois qui ont pu être réalisées permettent de supposer que les individus étaient inhumés dans des cercueils en bois. À Mons, les tombes des tout-petits, qui datent probablement entre le xie et le xive siècle (des datations radiocarbone sont en cours), étaient au contraire réparties dans différents endroits de la parcelle fouillée. Si certains étaient inhumés dans des sépultures simples, d'autres étaient déposés dans des sépultures doubles ou étroitement associés à d'autres défunts. La position sur le dos n'est pas la seule rencontrée car quelques tout-petits étaient en position latérale. Ces jeunes défunts ont pu être enterrés dans des enveloppes souples de type linceul et dans quelques cas au sein d'un cercueil en bois, comme l'attestent la présence de fines traces ligneuses brun foncé le long des sépultures. À l'issue d'un travail de réattribution d'ossements et d'individualisation des squelettes pour les individus de Liège, un NMI a pu être déterminé ainsi qu'un profil biologique par âge pour les deux collections. Les individus de Liège comportent 4 foetus, 2 périnatals, 4 individus de 6 mois à un an, mais également 6 sujets d'un an et demi à trois ans. Ceux de Mons rentrent dans les mêmes classes d'âge : 1 foetus, 3 périnatals, 3 individus jusqu'à un an et enfin 3 sujets jusqu'à trois ans. Il convient alors de souligner l'intérêt de ces deux sites pour étudier la variabilité biologique des classes d'âge les plus jeunes, d'autant plus que la plupart de ces individus sont assez bien conservés. La cause de décès de ces petits n'a pas pu être identifiée, sauf dans le cas de l'individu issu de la sépulture F. 203 de Mons, qui présente des atteintes généralisées sur le squelette trahissant une ou des probables anémies à un stade prononcé. L'analyse archéo-anthropologique des sujets immatures sur ces deux sites a permis de mettre en évidence des différences, mais également des similitudes, au sein des pratiques funéraires. En ce sens, elle ouvre de nouvelles perspectives de recherche. En effet, une étude plus large des tout-petits dans la mort pourrait potentiellement permettre de caractériser les gestes funéraires dédiés à cette classe d'âge et de pointer d'éventuelles différences régionales.
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RBINS Staff Publications 2022