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Inproceedings Reference RAPID ENVIRONMENTAL RESPONSES TO ABRUPT CLIMATE CHANGE DURING THE LATE-GLACIAL IN THE MOERVAART AREA (NW BELGIUM), WITH SPECIAL ATTENTION TO THE PALYNOMORPH RECORDS
Due to the availibility of high-quality lacustrine sediment records, the Moervaart depression in northwestern Belgium is a very suitable region from which to assess environmental responses to abrupt climate change during the late-glacial (ca. 14,5 – 11,5 ka cal BP). Multiple-proxy analyses of physical parameters (bulk sediment composition and magnetic susceptibility) and biotic remains (palynomorphs, plant macroremains, diatoms, freshwater molluscs, ostracods and chironomids) resulted in a considerable amount of valuable data concerning the climate and palaeoenvironment in this region. The climatic cycles observed in the late-glacial significantly affected the local vegetation and water shed. The milder Bølling interstadial (ca. 14,5-14,1 ka cal BP), characterized by shallow swamps and an open vegetation of mainly birch, grasses, willow and juniper, was abruptly interrupted by a short cold phase, the Older Dryas (ca. 14,1-13,8 ka cal BP), in which a dry and open grass tundra occurred. Based on the presence of Gloeotrichia colonies, known as nitrogen fixers, it is suggested that during the Older Dryas these cyanobacteria created more favourable conditions for aquatic plants to colonize the swampy areas. During the successive Allerød interstadial (ca. 13,8-12,6 ka cal BP), a shallow, large palaeolake with submerged vegetation (e.g., Nymphaea and Myriophyllum) developed, whereas a more dense birch forest (1st phase), accompanied by pine (2nd phase), was continuously present in the surroundings. Extreme cold climatic conditions during the Younger Dryas (ca. 12,6-11,5 ka cal BP), however, caused major hydrological changes, originating in the development of an east-west trending palaeochannel system across the (nearly-)desiccated lake area. In summary, our results clearly demonstrate strong and rapid environmental responses to abrupt climate change at the last glacial-interglacial transition in the Moervaart area.
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Inproceedings Reference EFFETS ANCIENS ET ACTUELS DE L'ANTHROPISATION DU CHAMPSAUR DEPUIS LE NEOLITHIQUE. EXEMPLE DE LA TOURBIÈRE DU LAUZA
L'impact de l'homme sur son environnement est un sujet d'actualité à l'origine d'une multitude de travaux de recherche qui se focalisent sur l'actuel mais également sur le passé. Les tourbières sont des écosystèmes dans lesquels vont s'accumuler différents types de matières organiques et minérales, provenant en grande partie de l'érosion du bassin versant. Ceci permet d'accéder, entre autres, aux changements climatiques mais aussi aux variations induites par les activités humaines dans le bassin versant entourant la tourbière. Le travail présenté ici a été réalisé sur le remplissage sédimentaire de la tourbière du Lauza (Champsaur, Hautes-Alpes). L'analyse palynologique, géochimique et sédimentologique de ce remplissage a permis de caractériser les phases d'anthropisation [1] ainsi que les effets de l'impact anthropique sur l'altération physique des roches affleurant dans le bassin versant [2] et sur le fonctionnement actuel de la tourbière. Plusieurs phases d'anthropisation sont ainsi observées depuis le Néolithique. Leur impact est directement fonction du type d’activités opérées. La combinaison des analyses palynologiques et sédimentologiques montrent que l’agro-pastoralisme, de part les nombreuses déforestations qu’il nécessite, a eu pour conséquence une altération physique nette des sols et donc une arrivée importante de particules minérales détritiques dans la tourbière. Les pratiques sylvicoles affectent elles aussi l'équilibre du système mais provoquent une érosion moins importante des sols. Les analyses chimiques effectuées sur l’ensemble 'fraction organique + eau interstitielle' soulignent deux autres effets de l'anthropisation du bassin versant. Outre une diffusion verticale d’ions provenant de l’épandage actuel de sels de déneigement, ces analyses mettent en évidence une réactivation de l'altération chimique des sols et roches du bassin versant lors des phases d’anthropisation, et probablement une circulation préférentielle des eaux de la tourbière dans les niveaux « anthropiques ». L'implantation humaine dans le bassin versant de la tourbière du Lauza a ainsi profondément et durablement modifié la structure de celle-ci. Références [1] Court-Picon, M., 2007. Mise en place du paysage dans un milieu de moyenne et haute montagne du Tardiglaciaire à l'époque actuelle ; Analyse du signal palynologique en Champsaur (Hautes-Alpes, France) à l'interface des dynamiques naturelles et des dynamiques sociales. Thèse de Doctorat. Laboratoire de Chrono-Environnement, Université de Franche-Comté. [2] Linoir, D., 2009. Anthropisation et érosion/sédimentation dans le Bas-Champsaur depuis le Néolithique. Mémoire de Master 2 Recherche 'Sciences, Technologies, Santé', spécialité VTESS. Université de Franche-Comté.
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Inproceedings Reference Villers-le-Bouillet - Lohincou, un habitat rural du Haut Moyen Âge : résultats préliminaires des études archéobotaniques et archéozoologiques
Suite au diagnostic archéologique effectué dans le parc industriel de Villers-le-Bouillet en 2001 et à plusieurs campagnes de fouille (2002, 2008, 2009 et 2010), une occupation datée du Haut Moyen Âge a été mise en évidence sur le lieu-dit « A Lohincou ». La fouille a livré les vestiges traditionnellement associés aux occupations rurales de la période considérée tels que des fosses, fossés, fonds de cabanes, structures de combustion, empreintes de poteaux, ainsi que la présence au sein de l’habitat d’un groupe funéraire d’au moins 22 individus. Dans l’état actuel des recherches, l’analyse spatiale des vestiges n’offre que peu de clefs de lecture (plans de batiments, zones d’activités spécifiques etc.) permettant d’appréhender l’organisation interne du site, ainsi que son évolution par phases archéologiques significatives. Récemment, la périodisation de l’occupation du Haut Moyen Âge « A Lohincou » a pu être approchée plus finement grâce à des études céramiques et des datations radiocarbones complémentaires. Des prélèvements sédimentaires destinés aux études archéo-environnementales ont été effectués lors des dernières campagnes de fouille. Alors que peu de données bioarchéologiques sont encore disponibles en Wallonie pour cette période, les récents résultats des recherches archéobotaniques et archéozoologiques à Villers-le-Bouillet permettent d’appréhender l’économie de subsistance, les pratiques agricoles et le milieu environnant (exploité ou non pour l’approvisionnement en bois de feu, par exemple) mais aussi de caractériser plus précisément la fonction des structures (carpologie, palynologie). L’intégration des études archéo-environnementales nous renseigne ainsi sur le quotidien des populations rurales du Haut Moyen Âge.
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Inproceedings Reference Interdisciplinair onderzoek van een enigmatische structuur op het site van de Korte Beenhouwerstraat nr. 29 (Brussel)
Bij het archeologisch onderzoek ter hoogte van drie huizen in de Korte Beenhouwersstraat nr. 29 en de Schuddeveldsteeg nr. 2 werd een structuur bestaande uit fijne organische laagjes aangetroffen. Ten einde de vormingsgeschiedenis en de functie van deze structuur te kunnen begrijpen werd een interdisciplinair onderzoek uitgevoerd waarbij archeobodemkunde, archeobotanie en archeozoölogie werden geïntegreerd. Hieruit blijkt dat deze structuur stalresten bevat. De resultaten van dit onderzoek laten niet alleen toe de functie van de deze structuur te begrijpen, maar ze geven ook een vrij nauwkeurig beeld van de omgeving van de site in de 13de eeuw.
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Inproceedings Reference Palaeoenvironments and human activities during the Neolithic in Wallonia (SE Belgium) as inferred from Pollen and Non-Pollen Palynomorphs
It is now widely accepted that human impact has been the most important factor effecting vegetation change, at least in Europe, during the last 6000 years. With the onset of agriculture and stock breeding, at the so-called Neolithic revolution, the human role changed from a passive component to an active element which directly affects nature. This change had dramatic consequences for the natural environment and landscape development. During this important period of transition, arable and pastoral farming, the actual settlements themselves and the consequent changes in the economy significantly altered the natural vegetation and started to create the cultural landscape with its many different and varying aspects. Conversely, human settlements and economic activity throughout the Neolithic are often closely related to natural environments and their changes induced by climatic variability. In this context, and in order to better understand anthropogenic/natural processes interactions in lowland ecosystems, an integrated research based on a multi-proxies approach has recently been undertaken in Wallonia (SE Belgium) within the framework of a convention between the “Service Public de Wallonie” and the Royal Belgian Institute of Natural Sciences, which aims at investigating the archaeological sites of the area in terms of palaeoenvironmental potentials. As a part of the archaeobotanical studies of this broader research, we present here the results of palynological analyses (pollen, NPPs, micro-charcoal) realised at two Middle Belgian sites: an Early Neolithic village (Belgian LBK) with two occupation phases (Fehxe-le-Haut-Cloché), and a Middle-Late Neolithic flint mines areaof around one hundred hectares exploited for more than 1 800 years (Spiennes). The purposes of this work are (1) to reconstruct the vegetation around each site and its evolution between the different occupation phases, (2) to elucidate human action on the vegetation history and questions relating to the vegetal economy during the Neolithic, and (3) to try to characterize local settlement dynamics, nature and function of different structure types, and specialized activities such as animal husbandry, cultures, waste management or mining. Our data represent the first “non-pollen palynomorphs” (NPPs) records in Wallonia and accent will be made here on these new biological indicators. In recent years the demand for more comprehensive past climatic and environmental reconstructions has stimulated the expansion of this new set of complementary microfossils. It is a broad group representing a wide variety of micro-remains of bacteria, protozoa, fungi, invertebrates, testate amoeba, algae and higher plant remains, which are encountered (but frequently ignored) during standard pollen analysis. They provide complementary insight into climate and/or human-driven processes, as well as vegetation shifts, even where pollen is scarce or absent (which is often the case in sediments from archaeological sites). If the value of NPPs as paleoenvironmental indicators has now been demonstrated, their identification (up to now more than one thousand NPPs have been described!) is still progressing and more and more studies are needed to improve our knowledge about their ecology and representativeness.
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Inproceedings Reference Late Holocene human activities/climate interactions and biodiversity evolution in mountainous areas (French Alps) : Pollen-based quantitative reconstructions
The period since the emergence of humans has displayed an ongoing biodiversity reduction named the Holocene extinction. Caused primarily by human impacts and climate change, this reduction is increasingly growing and has become a reason of global concern. In Europe, mountainous vegetation is prized as sources of high biodiversity and has been shown to be particularly sensitive to human action and climate changes. Otherwise palynological data represent the most widely available quantitative record of past environments and are an efficient tool for the reconstruction of vegetation and its responses to anthropogenic disturbances and/or abrupt climate changes. Mountainous pollen sequences therefore represent ideal archives for the study of the effects of past climate change and land-use on biodiversity over time scales that go beyond human life span. Within this framework, this work proposes to reconstruct the history of the landscape in the Champsaur Valley (French Alps) during the last 3400 years by means of a multidisciplinary approach. We also try to explain how and to which degree biodiversity have been affected by complex human/climate relationships. For that purpose, two high resolution pollen and NPPs records have been produced, one situated at the bottom of the valley and the other in the montane belt. They show in detail the local vegetation and human occupation history in two different types of topographic environments, covering the last 2000 and 3400 years respectively. Palynological richness and several diversity indexes have also been calculated for these sequences in order to reconstruct the evolution of biodiversity at the two different locations. On the other hand, modern pollen data and vegetation surveys from 49 sites, selected within different environmental and land-use contexts in the Champsaur Valley, were used to create a pollen-based transfer-function to quantify the pasture pressure, which has been the major human activity in the alpine valleys throughout the Late Holocene. Its application to the two well-dated pollen sequences allowed reconstructing the evolution of pasture-pressure through time. The pollen-based reconstructions were compared with changes in percentages of palynological and NPP pastoral indicators, but also with archaeological and historical evidences for the region. Comparisons show a good correlation but differences in the inferred intensity of the pastoral pressure. Pollen and NPPs assemblages, as well as biodiversity indexes and the pasture pressure estimated by our model, were also related to the Holocene climate variable, inferred from independent proxies such as
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Inproceedings Reference Premiers résultats paléoenvironnementaux concernant les sites du Potay et « Au Buisson » à Hermalle-sous-Argenteau)
Le site d’Hermalle-sous-Argenteau fait actuellement l’objet de fouilles préventives intensives sous la conduite de Jean-Philippe Marchal, ce site étant dédié à la réalisation prochaine (dès 2012) du Trilogiport de Liège. Le site occupé par d’anciens dépôts fluviatiles de la Meuse couvre une superficie d’environ 100 Ha. Les travaux se déroulent principalement à deux endroits distincts, à savoir la zone dite du Potay (occupée par le principal champ de fouilles où plus des 250 structures protohistoriques ont été mises à jour) et quelques centaines de mètres plus au nord, au lieu-dit « au Buisson », prospecté par Pierre Van Der Sloot pour le volet préhistorique du site. L’implantation d’un important champ d’urnes protohistoriques dans un tel environnement fluviatile, a priori fréquemment inondé, incite directement à se poser des questions en terme de reconstruction paléoenvironnementale. Pour y répondre, plusieurs démarches ont été entreprises. Outre les mesures micro-topographiques (gérées par Olivier Collette et Pierre Van Der Sloot) et les relevés par P. Van Der Sloot des zones « à galets » dans les tranchées de prospection de J.-P Marchal, des coupes dédiées à la fois à l’étude géologique des sédiments fluviatiles et à la prospection archéologique pour la préhistoire, ainsi que des sondages plus profonds à la pelle mécanique, sont menés sur les deux sites. Au Potay, divers sondages profonds et une coupe continue d’une vingtaine de mètres permettent l’observation d’alternances de dépots de barres de galets et de chenaux remplis de sables verdâtres, surmontés par des limons argilo-sableux fortement oxydés et bioturbés au sein desquels sont logés les urnes. Au Buisson, la tranchée de référence VDS2-5 fait actuellement plus de 150 mètres de long pour environ 1m50 de profondeur. Elle recoupe principalement des limons argilo-sableux organisés en plusieurs couches distinctes, qui recouvrent plusieurs niveaux à galets localement perturbés par cryoturbation et/ou figures de charge. Cette tranchée qui sera prochainement étendue vers l’Est et à l’Ouest est combinée à un maillage de sondages plus profonds (jusqu’à 5m50), qui complètent l’enregistrement géologique des dépôts. Les onze sondages actuellement réalisés permettent notamment la mise en évidence, vers l’ouest à proximité du lit de l’actuel ruisseau qui traverse le site (le Prehy), d’une importante couche d’argile bleutée carbonatée (parfois plus de deux mètres d’épaisseur) surmontant un niveau tourbeux (proche de 1m d’épaisseur), intercalés entre les limons argilo-sableux de couverture et les galets sous-jacents. L’étude détaillée de ces sédiments riches en M.O. (argile bleutée et tourbe sous-jacente) est évidemment programmée (palynologie, carpologie, anthracologie, …) pour le calage chronostratigraphique du site et sa reconstitution paléoenvironnementale. Un sondage à la tarière mécanique est programmé avant la fin de cette année 2011 dans cette optique. Actuellement, les équivalences entre les niveaux géologiques de la zone du Potay et de la zone « au Buisson » ne sont pas encore clairement établies. L’intégration des nombreuses observations faites sur les deux sites, la poursuite des sondages profonds et l’extension des coupes continues ainsi que les résultats des analyses ‘sciences naturelles’ en cours sont autant d’éléments qui nous mèneront à la reconstitution de l’environnement de l’époque. Quoi qu’il en soit, l’étude archéo-géologique menée à Hermalle-sous-Argenteau en environnement de plaine alluviale mosane doit déjà être considérée comme une opportunité rare permettant la compréhension des phénomènes qui ont parsemé l’histoire de ce fleuve. La possibilité d’ouvrir de grandes tranchées continues, la présence de matériel anthropique de diverses époques et la mise à jour de dépôts naturels propices aux études paléoenvironnementales sont autant de facteurs favorables qui vont nous permettre de documenter de façon originale ce type de site en Belgique, comme cela a déjà été fait par exemple en France, dans les vallées du Bassin de Paris et dans le Bassin de la Somme. Le but de cette étude est donc de travailler à l’échelle du site d’Hermalle-sous-Argenteau, tout en gardant à l’esprit que les résultats obtenus serviront également de premières balises aux futures études archéo-géologiques en plaine fluviatile, dans le Bassin mosan ou d’autres bassins des régions proches.
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Inproceedings Reference Collection in the wild or cultivation: Archaeobotanical and iconographical approaches to the use of Fragaria vesca L. in medieval and early modern times
During the middle ages, strawberry, Fragaria vesca, is frequent in the settlements from north-western Europe. The species can often be recorded in huge quantities. The issue of its cultivated or wild status has to be discussed. It is impossible to determine whether the species is wild, cultivated or domesticated from simple anatomical observation of its achenes. Several elements could influence the presence and abundance of strawberry: the fruit of the strawberry produces many achenes; these are very resistant to biodegradation and they keep even well in contexts where organic decomposition of organic matter is strong. In medieval and early modern times they are quite common finds in the filling of cesspits and kitchen rubbish pits. The presence from Fragaria vesca in the archaeobotanical assemblages from cesspits can be resulting from collections from the wild, but also specimens cultivated in gardens. Indeed, the species is a characteristic component of forest borders and clearings and collection of the fruits was easy. However, from iconographic and textual sources, we can observe that strawberry was depicted as a garden plant on several religious paintings, due to its strong symbolic meaning as symbol of the pureness of Saint Mary. In addition, from the tenth century to the early modern times, the species is increasingly frequent in archaeobotanical assemblages. Through these several elements, we can imagine that the cultivation of strawberry could have taken place earlier than was previously estimated.
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Inproceedings Reference The medicinal use of plants during the middle ages and early modern times evidence from archaeobotany and the early herbal literature
During the Middle Ages and early modern times plants species of different families were not only appreciated as aromatic plants and spices in culinary preparations, but also used treating various health problems and illnesses. They were applied in form of teas and other preparations, treating stomach and intestinal problems, inflammations and eye-illnesses. Various plants were used against intestinal parasites. Some of these species are well known garden plants, most probably cultivated as spices and for their medicinal properties. In contrast to the medicinal use of aromatic plants cultivated in gardens, the use of collected wild plants for medical treatment is still less considered and the archaeobotanical records are less frequently interpreted as evidence of medicinal use. We are comparing the written evidence of the use of wild plants in early medicinal tracts, herbals and spice books with archaeobotanical records from medieval and early modern plant assemblages. Which of the wild plants were used according to the written sources and which criteria should be applied while suggesting that plants in the archaeobotanical record may have been used?
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Inproceedings Reference Villers-le-Bouillet - Lohincou, un habitat rural du Haut Moyen Âge : résultats préliminaires des études archéobotaniques et archéozoologiques
Suite au diagnostic archéologique effectué dans le parc industriel de Villers-le-Bouillet en 2001 et à plusieurs campagnes de fouille (2002, 2008, 2009 et 2010), une occupation datée du Haut Moyen Âge a été mise en évidence sur le lieu-dit « A Lohincou ». La fouille a livré les vestiges traditionnellement associés aux occupations rurales de la période considérée tels que des fosses, fossés, fonds de cabanes, structures de combustion, empreintes de poteaux, ainsi que la présence au sein de l’habitat d’un groupe funéraire d’au moins 22 individus. Dans l’état actuel des recherches, l’analyse spatiale des vestiges n’offre que peu de clefs de lecture (plans de batiments, zones d’activités spécifiques etc.) permettant d’appréhender l’organisation interne du site, ainsi que son évolution par phases archéologiques significatives. Récemment, la périodisation de l’occupation du Haut Moyen Âge « A Lohincou » a pu être approchée plus finement grâce à des études céramiques et des datations radiocarbones complémentaires. Des prélèvements sédimentaires destinés aux études archéo-environnementales ont été effectués lors des dernières campagnes de fouille. Alors que peu de données bioarchéologiques sont encore disponibles en Wallonie pour cette période, les récents résultats des recherches archéobotaniques et archéozoologiques à Villers-le-Bouillet permettent d’appréhender l’économie de subsistance, les pratiques agricoles et le milieu environnant (exploité ou non pour l’approvisionnement en bois de feu, par exemple) mais aussi de caractériser plus précisément la fonction des structures (carpologie, palynologie). L’intégration des études archéo-environnementales nous renseigne ainsi sur le quotidien des populations rurales du Haut Moyen Âge dans cette région.
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