Objectif: Cette étude vise à évaluer le rôle des espaces verts dans la préservation de la biodiversité dans le district d’Abidjan (Côte d’Ivoire). Les fourmis ont été utilisées comme des indicateurs biologiques afin d’examiner l’influence des activités anthropiques sur la biodiversité de ces habitats localisés dans la matrice urbaine. Méthodologie et résultats : Les fourmis ont été collectées à l’aide d’appât de thon et du protocole ALL (pièges fosses et Winkler) dans trois types d’espaces verts (espaces verts publics, jardins botaniques et le Parc National du Banco). Les résultats indiquent que les espaces verts sont pollués (pourcentage de nuisance compris entre 1,7 % et 28,8 %) et illégalement occupés (pourcentage d’occupation compris entre 1,08 % à 52,3 %) par les activités humaines. Ces milieux abritent toutefois une faune de fourmis riche avec 176 espèces collectées. De plus, les jardins botaniques et les espaces verts publics partagent 8,51 % et 42,55 % des espèces de fourmis avec le Parc National du Banco, malgré leur faible connectivité à cet habitat naturel. Conclusion et application : Cette étude suggère que les espaces verts du district d’Abidjan présentent des atouts de conservation de la biodiversité, en particulier les fourmis. Toutefois, l’occupation de ces milieux par les activités commerciales conduit à leur dégradation progressive et à la disparition des communautés animales et végétales. Les résultats de cette étude devraient interpeller les décideurs à définir une politique de gestion des espaces verts et parcs urbains afin de rehausser leur valeur de conservation de la biodiversité en ville.
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RBINS Staff Publications 2018
Archicebus achilles and Teilhardina belgica are among the earliest Eocene primates so knowledge of their paleobiology is crucial to our understanding of early primate evolution. Since body mass is often a key to evaluating other important aspects of paleobiology determination of the likely body mass of these early primate taxa is a significant task for paleoprimatologists. These particular taxa pose several interesting problems for body mass estimation. First, they are at the far small end of body size distribution of living primates. Secondly, they are not nested within any family of living primates but lie at or near the base of the tarsiiform radiation. Thirdly, their nearest living relatives (tarsiers) are highly derived dentally, cranially, and postcranially. All of these raise the question of how to choose an appropriate reference group. In addition Archicebus, although represented by many skeletal elements, is a sample of one while Teilhardina is represented by more individuals but fewer different skeletal elements. Using samples of extant strepsirhines, tarsiers, and anthropoids to construct bivariate and multiple regression models we investigated the effects of choice of reference population (different size ranges and different phylogenetic groups) on estimates of body mass in these fossil taxa. We conclude that even the best statistical estimates have wide confidence intervals which need to be taken into account if body mass is used to predict other aspects of the fossil taxon’s behavior and ecology.
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