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Article Reference EcoHealth reframing of disease monitoring
Located in Library / RBINS Staff Publications 2020
Article Reference Ecological characteristics of small farm land ponds: associations with land-use practices at multiple spatial scales
Located in Library / RBINS Staff Publications
Article Reference Ecological niche of Neanderthals from Spy Cave revealed by nitrogen isotopes of individual amino acids in collagen
This study provides a refined view on the diet and ecological niche of Neanderthals. The traditional view is that Neanderthals obtained most of their dietary protein from terrestrial animals, especially from large herbivores that roamed the open landscapes. Evidence based on the conventional carbon and nitrogen isotopic composition of bulk collagen has supported this view, although recent findings based on plant remains in the tooth calculus, microwear analyses, and small game and marine animal remains from archaeological sites have raised some questions regarding this assumption. However, the lack of a protein source other than meat in the Neanderthal diet may be due to methodological difficulties in defining the isotopic composition of plants. Based on the nitrogen isotopic composition of glutamic acid and phenylalanine in collagen for Neanderthals from Spy Cave (Belgium), we show that i) there was an inter-individual dietary heterogeneity even within one archaeological site that has not been evident in bulk collagen isotopic compositions, ii) they occupied an ecological niche different from those of hyenas, and iii) they could rely on plants for up to ∼20\% of their protein source. These results are consistent with the evidence found of plant consumption by the Spy Neanderthals, suggesting a broader subsistence strategy than previously considered.
Located in Library / RBINS Staff Publications 2016
Article Reference Ecological strategies in an ancient asexual animal group
Located in Library / RBINS Staff Publications
Article Reference Ecological strategies in the ancient asexual animal group Darwinulidae
Located in Library / RBINS Staff Publications
Article Reference Ecology and evolution of chlamydial symbionts of arthropods
Located in Library / RBINS Staff Publications 2022 OA
Article Reference Ecology and speciation of the ostracod clade (Gomphocythere) in a tropical lake system, Lake Tanganyika, East Africa
Located in Library / RBINS Staff Publications
Misc Reference Ecology of two arboreal nesting termites in New Guinea coconut plantations
Located in Library / No RBINS Staff publications
Article Reference Economic threshold of CO2-EOR and CO2 storage in the North Sea: a case study of the Claymore, Scott and Buzzard oil fields
Located in Library / No RBINS Staff publications
Article Reference Economie de la pierre meulière sur la Meuse moyenne au tournant de notre ère (la Tène finale – haut-Empire romain) : les meules en poudingue de Burnot.
Introduction L’étude du mobilier en pierre fait désormais partie des analyses incontournables après toute opération de fouille. Elle apporte des informations sur l’approvisionnement en matières premières, sur leur usage et sur les modalités de leur mise en forme. Abordée de manière diachronique, elle permet de déceler les variations des pratiques techniques et économiques au cours du temps. L’étude des meules est devenue emblématique de cette discipline géo-archéologique puisqu’elle met en évidence des dynamiques économiques qui ont des répercussions sur le cadre social des populations. Au cours du temps, des roches spécifiques ont été sélectionnées pour répondre à des besoins précis, en lien avec l’un des secteurs les plus primordiaux qui soient : celui de l’alimentation. Un véritable système de recherche de la ressource, d’exploitation, de production, de transport et de commercialisation s’est établi pour approvisionner des populations plus ou moins proches des lieux de production et désireuses d’acquérir et d’utiliser des marchandises efficaces et parfois esthétiques. Au début du 5e siècle av. J.-C. dans le nord-est de la péninsule ibérique, les techniques de mouture bénéficient d’un progrès qui s’étend progressivement à toute l’Europe de l’ouest, à savoir le passage du mouvement alternatif (moulin va-et-vient) au mouvement rotatif. Le moulin rotatif arrive en Gaule du nord à partir de la seconde moitié du 3e siècle av. J.-C. (La Tène moyenne), mais le moulin reste encore domestique. Le saut technologique que l’on observe durant l’époque gauloise est donc plus qualitatif que quantitatif : les conditions de la préparation alimentaire s’améliorent nettement, dans un cadre socio-économique qui varie peu, celui du foyer familial. Ce n’est que dans la première moitié du 1er siècle de notre ère, avec le regroupement des populations dans les villes, les camps militaires et les grands établissements ruraux, que s’installent de grands moulins à eau ou à traction animale dont les meules commencent à être produites par les ateliers régionaux. Ces derniers s’étaient déjà adaptés au passage du moulin va-et-vient au moulin rotatif : malgré une courte période d’une à deux générations pendant laquelle ont été préférées des roches tendres , les matériaux durs exploités au moins depuis le Néolithique pour la confection de meules va-et-vient sont repris en main dès la fin de La Tène moyenne pour produire des meules rotatives. En Germanie inférieure et dans le Nord de la Gaule, la plupart des carrières de meules rotatives identifiées ont ainsi livré des ébauches de meules va-et-vient antérieures à la fin de l’époque gauloise : respectivement dans les coulées volcaniques de l’Eifel (HÖRTER, 1994 ; MANGARTZ, 2008), dans le secteur d’Hirson/Macquenoise (Aisne/Hainaut - PICAVET et al., 2018) et à Lustin (Namur) dont les gisements nous intéressent ici. Si toutes ces carrières ont produit des meules rotatives à La Tène finale (La Tène moyenne est mal appréhendée en Belgique), puis à l’époque romaine, les carrières elles-mêmes et leurs ratés de fabrication sont encore méconnus. Un travail de prospection de longue haleine en milieu forestier a pour objectif de les caractériser. Les carrières de Lustin, situées dans le Bois des Acremonts et dans le Bois de Nîmes (prov. Namur, Belgique), ont été parcourues par Dominique Daoust (fig. 1). Il a identifié plusieurs dizaines d’ébauches de meules rotatives manuelles dont les dimensions évoquent une datation gauloise et/ou romaine précoce (autour d’une quarantaine de centimètres, parfois moins). Le travail d’analyse de ces ébauches, toujours en cours, permet aujourd’hui de préciser les modalités de l’exploitation du conglomérat rouge dit « Poudingue de Burnot » autour de la moyenne vallée de la Meuse à ces périodes anciennes. Les productions de ces carrières sont essentiellement connues par leur diffusion sur les sites de consommation en Belgique et dans le Nord de la France. Leur reconnaissance est assurée par les descriptions pétrographiques des géologues Gilles Fronteau et Éric Goemaere, qui pointent la Formation de Burnot (unité lithostratigraphique autrefois appelée « Poudingue de Burnot » et d’âge burnotien, étage aujourd’hui tombé en désuétude : DEJONGHE et al., 2006) et nous autorisent à identifier les niveaux géologiques d’origine du matériau. Notons que la Formation de Rivière qui la surmonte directement peut apparaître dans les mêmes carrières et a pu fournir des meules ponctuellement. À la faveur d’une archéologie préventive dynamique et à l’issue de deux thèses de doctorat (RENIERE, 2018 ; PICAVET, 2019), l’enregistrement de nombreux produits finis géolocalisés dessine les contours de leur aire de répartition en Gaule du nord, tout en fournissant des appuis chronologiques solides. Recensées entre La Tène finale et le Haut-Empire romain, parfois jusqu’au début du 3e siècle, les meules en Poudingue de Burnot occupent ainsi une région située entre celle approvisionnée par les carrières dites de Macquenoise à l’ouest (Hirson/Macquenoise : PICAVET et al., 2018) et celle qui reçoit les productions l’Eifel à l’est (Mayen, Rhénanie-Palatinat : MANGARTZ, 2008), alors que les grès quartzitiques tertiaires sont majoritaires au nord et au nord-ouest chez les Ménapiens au Haut-Empire (RENIERE et al., 2016). Faisant le lien entre les carrières et les produits de consommation rejetés après usage, une cargaison de produits semi-finis draguée dans la Meuse au début du 20e siècle évoque enfin leur transport aval vers la ville romaine de Namur où l’on peut envisager la présence d’ateliers de finition et de redistribution (cf infra).
Located in Library / RBINS Staff Publications 2021