Reasons why introduced alien species are major risks to biodiversity include parasite co-introduction and lateral transfer to local hosts, but this parasitological impact is understudied. The origins and identities of introduced organisms are often unknown, including those of their parasite fauna. Recent species monitoring only provides partial answers for want of baseline data: especially in the Global South and in sub-Saharan Africa in particular, where native parasite biodiversity is poorly known. We studied introduced vertebrates (cichlids, sardines, frogs) in Central and Southern African inland waters, and parasitic flatworms (monogeneans) infecting them. Given their obligate one-host lifestyle, these parasites are thought to be more easily co-introduced with their hosts, and to be used as “tags” for the origin and introduction pathway of host populations. Parasites were isolated from hosts sampled from historical collections and in recent fieldwork. Monogenean parasites were morphologically identified to species level, and characterised using nuclear and mitochondrial markers. Using historical fish collections to reconstruct pre-introduction baselines for cichlid parasite communities, we distinguished between native and co-introduced parasite species, and detected parasite transmission to native cichlids. Monogeneans helped identify origins and introduction pathways of invasive sardines. For the notoriously invasive Nile tilapia and African clawed frog, these parasites provided a higher resolution than host genetics. This a proof-of-concept of biodiversity infrastructure and parasites as information sources for invasion biology. Nevertheless, a review of the state-of-the-art of parasitological research on Nile tilapia, an invasive f ish of global economic and ecological importance, shows that work on its parasites mostly overlooks their indicator potential. We recommend more scientific consideration to the parasites of invasive species, using a more integrative approach than is currently often taken.
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RBINS Staff Publications 2024
La Formation de Cambay exposée jusqu’en 2013 dans la mine de lignite de Vastan, dans le Gujarat (ouest de l’Inde), a fourni une riche faune herpétologique de l’Eocène inférieur. En effet, cette faune a livré une vingtaine d’espèces d’amphibiens, lézards et serpents pour un total de plusieurs centaines de spécimens. Les anoures sont représentés par le plus ancien bombinatoridé connu, Eobarbourula delfinoi ; un grand pélobate non fouisseur, Eopelobates sp. ; un ranidé abondant et un rhacophoridé présumé, Indorana prasadi. Curieusement, aucun reste d’urodèle n’a été retrouvé. Parmi les lézards, seuls des acrodontes sont représentés : le priscagamidé Heterodontagama borsukae et les agamidés Suratagama neeraae, Vastanagama susanae, Indiagama gujarata et Tinosaurus indicus. Etrangement, les autres familles de lézards pourtant présentes dès le début de l’Eocène inférieur sur la majorité des autres continents sont absentes à Vastan. Cette abondance des agames et l’absence des autres groupes semblent en faveur de l’hypothèse du « Out of India » pour les agames. Les serpents, quant à eux, sont représentés par un madtsoiidé, des paléophiidés (serpents aquatiques) Palaeophis sp. et Pterosphenus sp., un boïdé et de nombreux cénophidiens. Parmi ces derniers se trouvent trois colubroïdes dont Russellophis crassus et Procerophis sahnii ainsi que trois Caenophidia incertae sedis dont l’espèce Thaumastophis missiaeni. La composition faunique des serpents de Vastan est assez similaire à celle décrite en Europe. Toutefois, le nombre important de serpents de type moderne (Caenophidia) est étonnant pour l’Eocène inférieur. Ceci suggère que l’Inde a pu jouer un rôle important dans l’origine et l’histoire évolutive de ce groupe. En conclusion, l’herpétofaune de Vastan est diversifiée et relativement similaire à celle connue d’Europe mais l’absence de certains groupes importants lui confère des particularités propres qui pourraient être dues au fait que le sous-continent indien n’est pas encore entré en contact terrestre continu avec l’Asie à l’Eocène inférieur. Le sens des échanges fauniques reste toutefois à déterminer.
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