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Search publications of the members of the Royal Belgian institute of natural Sciences

Article Reference From a 'domestic commodity' to a 'secret of trade': snails and shells of land molluscs in early (mainly 16th and 17th century) visual arts
Article Reference Origin, age and diversity of clones
Article Reference Crustacean biodiversity in ancient lakes: a review. In: Danielopol, D. & Martens, K. (eds.) Crustacean Biodiversity in Subterranean, Ancient/Deep Lakes and Deep-Sea Habitats
Article Reference Through the jungle of phylogenetic trees
Inproceedings Reference Les restes organiques du puits du château de Logne.
La fouille du puits du château fort de Logne (province de Liège) a duré près de trente ans. Elle a permis de dégager les remblais qui bouchaient l’impressionnant conduit creusé dans le rocher, dont le diamètre approchait les 3 m de large pour une profondeur d’environ 56 m. Alors que le site accueillait déjà un refuge fortifié au 9e siècle, le château fut détruit 7 siècles plus tard, le 1er mai 1521. Outre l’impressionnante quantité d’objets découverts lors de la fouille, la mise en place d’un tamisage systématique des sédiments extraits du puits a entraîné la collecte de nombreux vestiges organiques. Au total, près de 20.000 restes fauniques ont été récoltés ainsi que des pièces de bois et des graines. Le prélèvement d’échantillons de sédiments traités en laboratoire a également permis d’étudier les pollens et de compléter les études archéozoologique et carpologique. L’analyse combinée de ces différents types de vestiges organiques permet de reconstituer des fragments de la vie des occupants, en particulier les pratiques alimentaires, et de leur environnement à la fin du Moyen Age et au début des Temps modernes.
Phdthesis Reference Exploitation des ressources végétales et pratiques alimentaires dans le nord de la France entre les Xe et XIIe siècles : études carpologiques de la motte castrale de Boves (Amiens, Somme) et des sites environnants
Les analyses carpologiques d’un ensemble de six sites situés, pour la plupart, en région Picardie, nous permettent d’appréhender l’exploitation des ressources végétales et les pratiques alimentaires de la France septentrionale entre le Xe et le XIIe siècle. En dépit de biais taphonomiques importants, dus à un matériel conservé par minéralisation et carbonisation, très érodé, une grande variété d’espèces a pu être identifiée. Les assemblages carpologiques montrent que les Blés nus et le Seigle sont les céréales dominantes. De nombreuses légumineuses sont mentionnées mais le Pois et la Vesce cultivée sont les plus abondants, accompagnés de la Féverole. La grande quantité des restes de fruitiers retrouvés, souligne une fructiculture en plein essor de telle sorte que la question sur la mise en culture des « petits fruits des bois » ou l’exploitation des milieux forestiers pour ces denrées est posée. La Vigne semble très bien implantée dans la région. Des restes récurrents de figue nous questionnent sur le statut importé de méditerranée des fruits ou cultivé localement de l’arbre. Sur les six sites étudiés, quatre sont de milieux aisés. Les indices carpologiques caractéristiques du niveau socio-économique d’un site sont principalement discutés à la lumière des pratiques alimentaires. Enfin, le processus de minéralisation est abordé et son induction par des pratiques d’assainissement au sein des latrines/fosses dépotoirs est suggérée. Archaeobotanical investigations of six medieval sites in Northern France (Picardy) have provided charred and mineralised plant remains (seeds and fruits). Despite some taphonomical constraints of the different preservation of these plant assemblages, archaeobotanical analysis revealed valuable information on the diet, the agriculture and the horticultural production of the medieval population in Northern France between 10th and 12th Century AD. The archaeobotanical results were influenced by the different types of features from which macro-remains were retrieved and by the reliability of the samples. The main crops plants were naked wheat and rye. The pulses, pea and common vetch are the major common crops with field bean. Fruits are very abundant and attest a wide-spread fructiculture. The number of recorded remains from the “wild forest fruits” raises the question of their probable cultivation or of their exploitation in forest. The Vineyard seems very well implanted in the region. Recurring macrorests of fig question about the status imported of Mediterranean fruits or cultivated locally by the tree. The social context of 4 archaeological sites is high. The potential of archaeobotanical data helping to identify social differences by defining archaeobotanical indicators of social level is to be discussed from the food practices and the diet. Finally, the mineralization process is approached and its induction by practices of purification within latrines / pits garbage dumps is suggested.
Inbook Reference Subir ou lutter contre les ectoparasites dans les populations du passé : l’apport de l’anthropologie biologique.
Résumé Cet article traite de l’apport de l’anthropologie biologique à la connaissance de l’impact des poux, des puces et des punaises sur les populations du passé. Des ectoparasites anciens peuvent être découverts sur des momies. Ils peuvent aussi laisser des séquelles sur la peau et même sur l’os. Les ectoparasites sont par ailleurs des vecteurs de maladies épidémiques comme le typhus, la peste et la maladie de Chagas. Ces dernières peuvent être détectées soit macroscopiquement sur des restes momifiés soit grâce aux techniques de la biologie moléculaire sur des restes momifiés ou squelettisés, prouvant ainsi de manière indirecte la présence de ces parasites. Enfin, les méthodes appliquées pour lutter contre les ectoparasites (rasage, entomophagie après épouillage et application d’insecticides) peuvent être mis en évidence par l’étude des vestiges humains. Summary This paper is the contribution from biological anthropology to the impact of lice, fleas and bugs on past populations. Ancient ectoparasites are sometimes discovered on mummies. They also can leave lesions on the skin and even the bones. Moreover, ectoparasites are vectors of epidemic diseases such as typhus, plague and Chagas’ disease. These diseases can be detected macroscopically on mummified remains or by the use of molecular biology technologies on mummified or skeletonised remains, which indirectly reveals the presence of the parasites. The methods applied to fight against ectoparasites (shaving, entomophagy following de-lousing and insecticide application) are also demonstrated from the study of ancient human remains.
Article Reference The Elusive Archaeology of Kongo Urbanism: the Case of Kindoki, Mbanza Nsundi (Lower Congo, DRC).
We present results, analyses, and an in-depth historical contextualization of the fieldwork undertaken in 2012 and 2013 at the Kindoki site in the Lower Congo (DRC). This site is linked to Mbanza Nsundi, one of the Kongo Kingdom’s provincial capitals, which turns out to be archaeologically ‘elusive’. Pinpointing its location proved to be particularly challenging. To this end, a historically informed survey methodology was applied that has rarely been implemented on such a scale in Central Africa before. We combined a strategy of systematic test pits with a large-scale 50-m grid approach. A cemetery was identified on Kindoki Hill with distinct but probably contemporaneous quarters of a sixteenth– seventeenth-century settlement on both sides. The cemetery itself contains mainly eighteenth-century burials, in all likelihood of successive high-ranking Nsundi nobles, perhaps even of Nsundi rulers. The foreign, especially Portuguese, ceramics excavated on the hilltop and the hundreds of Venetian and likely Bavarian beads found in the graves are indicative ofMbanza Nsundi’s connection to trade routes linking the Atlantic coast with the Pool region. The most striking discovery is that of a previously unknown type of comb-impressed pottery, from a pit with a calibrated radiocarbon date of AD 1294–1393 (at 2 sigma). This suggests that a settlement had been developing at Kindoki since at least the fourteenth century, which allows us, for the first time, to spatially bridge Kongo history and “prehistory.” For the entire Lower Congo region, only three 14Cdates posterior to AD 1000 were available before the start of our project; 12 have been added for just Kindoki. Nous présentons les résultats, les analyses et la contextualisation historique détaillée du travail de terrain entrepris en 2012 et 2013 sur le site de Kindoki situé au Bas-Congo (RDC). Ce site est associé à Mbanza Nsundi, l’une des capitales provinciales du royaume Kongo, qui s’est révélée ‘élusive’, c-à-d difficile à saisir archéologiquement. Localiser son emplacement s’est avéré être un vrai défi. Pour ce faire, nous avons développé une méthodologie de fouilles, basée sur des données historiques, qui n’avait pas encore vraiment été testée à cette échelle en Afrique Centrale. Nous avons appliqué une stratégie de terrain combinant des tranchées tests systématiques avec des carroyages à grande échelle de 50 m. Sur la colline de Kindoki, un cimetière a été identifié avec de part et d’autre des quartiers distincts, probablement contemporains, témoignant d’une occupation aux 16ème-17ème siècles. Le cimetière luimême contient principalement des inhumations successives datées du 18ème siècle, très probablement celles de nobles Nsundi de haut rang, peut-être même des dirigeants Nsundi. Les céramiques étrangères, principalement portugaises, découvertes au sommet de la colline et les centaines de perles originaires de Venise et probablement de la Bavière trouvées dans les tombes révèlent la connexion entre Mbanza Nsundi et les voies commerciales reliant la côte Atlantique avec la région du Pool. Une découverte très intéressante concerne un type de poterie décorée au peigne imprimé qui était inconnu à ce jour et provient d’une fosse dont la date radiocarbone calibrée est de 1294–1393 AD (à 2 sigma). Ceci suggère qu’une implantation s’est développée à Kindoki depuis au moins le 14ème siècle et nous permet, pour la première fois, de rapprocher spatialement l’histoire et ‘la préhistoire’ kongo. Pour la région du Bas- Congo toute entière, seules trois dates 14C postérieures à 1000 AD étaient disponibles avant que ne débute notre projet. Nous disposon
Article Reference New insights into the marine contribution to ancient Easter Islanders' diet.
Easter Island (or Rapa Nui), internationally renowned for its megalithic statues, is the most isolated inhabited island of the Pacific. Archaeological surveys undertaken fromthe end of the 19th century led to the discovery of the remains of several hundred human individuals. The majority were buried in monuments (funerary stone platform called ahu) or in caves. This paper presents a study of the ancient Easter Islanders' diet through carbon and nitrogen stable isotope analysis of human tooth and bone collagen and, more particularly, evaluates the impact of gender, age, social status and location of burials. The 125 studied individuals are from 16 sites, which date mainly fromthe 17th to the 19th centuries. This anthropological material is housed at the Royal Belgian Institute of Natural sciences and the Father Sebastián Englert Anthropological Museum of Easter Island. One hundred and seven individuals showed well-preserved collagen. The stable isotope data provide new information on ancient Easter Islander dietary habits. They demonstrate gender disparity in access to food resources and show that children were breastfed until 3 years of age. Furthermore, the isotopic signatures cluster according to the place of burial (ahu) indicating family dietary specificities. Finally, our study reveals influences of social status on food intake: individuals from Ahu Nau Nau, which is said to be the royal ahu, display the highest nitrogen and carbon isotope values. A greater consumption of marine products may explain this distinction.
Article Reference De gezondheidstoestand in de middeleeuwse abdij Ten Duinen in Koksijde.
Article Reference Étude anthropologique d’une tombe collective du Néolithique final : la Grotte de la Porte Aïve à Hotton (prov. Luxembourg, BE).
La Grotte de la Porte Aïve, située dans la commune de Hotton (prov. du Luxembourg, B) fit l'objet de deux campagnes de fouilles, respectivement en 1907 par le Baron A. de Loë et dans les années 1950 par L. Dierick. Notre étude porte sur les vestiges exhumés par A. de Loë et conservés aux Musées royaux d'Art et d'Histoire car ceux découverts par L. Dierick ont malheureusement disparu. Trois datations 14C réalisées sur les restes humains permettent d’ancrer cette sépulture collective dans le Néolithique Final. Le mobilier funéraire montre son appartenance à la culture Seine-Oise-Marne. Notre recherche montre que le nombre minimum d'individus s’élevait à 10 (8 adultes et 2 immatures). Sur base de l’étude de quatre crânes, nous avons montré la présence de 3 femmes décédées jeunes et d’un homme d'âge moyen. Nous avons relevé plusieurs pathologies (arthrose, cribra orbitalia et crani, fracture de la clavicule, traumatisme cranio-facial pouvant résulter d’un acte de violence interpersonnel,…) et particularités (troisième trochanter, platycnémie et enthésopathie en relation avec des gestes de lancer). Samenvatting De grot van de Porte Aïve, op de gemeente Hotton (prov. Luxemburg, B) werd twee maal archeologisch onderzocht, door Baron A. de Loë in 1907 en door L. Dierick in de jaren ’50. Onze studie betreft alleen het materiaal blootgelegd door A. de Loë, bewaard in de Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis, omdat hetgeen gevonden werd door L. Dierick blijkbaar verloren ging. Drie 14C datering op de menselijke resten laten toe deze in het Late Neolithicum te plaatsen. Het archeologisch materiaal lijkt typologisch te passen in de « Seine-Oise-Marne »-kultuur. Het onderzoek wees uit dat we met minimum acht individuën te maken hebben (8 volwassenen en twee onvolwassenen). Op basis van de studie van vier schedels kon de aanwezigheid van vier jong gestorven vrouwen en een man van middelbare leeftijd vastgesteld worden. Verschillende pathologieën werden geïdentificeerd (arthrosis, cribra orbitalia en crani, een sleutelbeenbreuk, alsook een trauma ter hoogte van het aangezicht dat mogelijk op inter-menselijk geweld zou kunnen wijzen. Er werden ook verschillende bijzonderheden geobserveerd (een derde trochanter, platycnemie en enthesopathie, beide waarschijnlijk in verband te brengen met een werp-beweging).
Proceedings Reference Starvation and Cannibalism on Easter Island? The Contribution of the Analysis of Rapanui Human Remains.
Inproceedings Reference Jean VI de Bourgogne ? Ostéobiographie d’un dignitaire ecclésiastique inhumé dans le chœur de la cathédrale Saints-Michel-et-Gudule (Bruxelles, Belgique).
Manual Reference Rapport de l’étude du crâne attribué à Saint Gerolfus
Article Reference Enthésopathies et marqueurs d’activité dans la population mérovingienne de Braives (Belgique, 6-7ème siècle).
Article Reference Croissance normale, croissance altérée ? Étude de la relation entre lignes de Harris et conformation osseuse au sein d'un cimetière de peste d'époque moderne (Termonde, Belgique, XVIe siècle).
Inproceedings Reference La palynologie en grotte : potentiels et limites pour les reconstitutions paléoenvironnementales au cours du Paléolithique moyen et supérieur
L’analyse pollinique a été, et est toujours, une des techniques les plus largement utilisées en sciences du Quaternaire, en particulier pour reconstruire l’histoire de la végétation et la variabilité du climat. Les dépôts fossiles organiques formés de l’accumulation de plantes, tels que les sédiments tourbeux, ont très tôt été étudiés, étant particulièrement favorables à la réception, au stockage et à la conservation des palynomorphes. Grâce à plusieurs innovations méthodologiques successives, les analyses palynologiques se sont ensuite progressivement développées en multipliant les études sur du matériel sédimentaire plus minéral (lacs, sédiments fluviatiles et/ou marins, dépôts loessiques, travertins, etc.). Ces nouvelles techniques, plus efficaces, ont également conduit à s’intéresser aux sédiments archéologiques, ce qui a permis d’obtenir des informations sur les paléoenvironnements de régions où aucun enregistrement sédimentaire continental était disponible pour le Quaternaire. Peu après le milieu du 20e siècle, les grottes et abris sous roche devinrent ainsi les lieux d’étude privilégiés pour approcher l’environnement des hommes préhistoriques dans les zones karstiques (e.g. LEROI-GOURHAN 1956, VAN CAMPO et LEROI-GOURHAN 1956a, 1956b). Cependant, l’enregistrement pollinique en grottes est un phénomène complexe au sein duquel de multiple facteurs géologiques, biologiques et atmosphériques sont impliqués et peuvent conduire à des distorsions et discontinuités dans les assemblages polliniques (COÛTEAUX 1977, SÁNCHEZ-GOÑI 1996, LEBRETON et al. 2007, CARRION et al. 2009). Lorsqu’ils ne sont pas perçus, ces écueils ont parfois généré des mauvaises, voire des sur-interprétations (e.g. COÛTEAUX 1977, SÁNCHEZ-GOÑI 1994a, 1994b). C’est ainsi qu’après un vif intérêt, les séquences sédimentaires en grottes ont été considérées comme peu attrayantes, présentant de nombreux remaniements, difficiles à interpréter et corréler, et offrant un faible potentiel paléoenvironnemental. La validité et la portée des interprétations des données palynologiques issues des dépôts de grottes sont d’ailleurs encore aujourd’hui très controversées et discutées. En Belgique, un programme d’étude systématique des enregistrements stratigraphiques détaillés dans les grottes, associés à plusieurs analyses paléoenvironnementales, a récemment été entrepris en étroite collaboration avec des chercheurs de différentes disciplines (e.g. DRAILY et al. 2011, PIRSON et al. 2011, PIRSON et al. 2014). L’objectif était de mieux comprendre les dynamiques sédimentaires de ces remplissages et de tester leur potentiel à enregistrer les variations climatiques du Quaternaire. Dans ce contexte, de nouvelles données polliniques ont été acquises pour deux grottes belges et ouvrent de nouvelles perspectives pour des travaux de recherche dans ce type d’environnements. Dans cette communication, nous présentons l’état de l’art de la palynologie en grottes, incluant les différents paramètres définissant la taphonomie pollinique, les potentiels et les limites de l’analyse pollinique des dépôts de grottes du Quaternaire. Au travers les exemples des grottes de Walou et Scladina, nous montrerons que de bons résultats palynologiques peuvent être obtenus dans ces contextes. Ces enregistrements sont comparés et évalués à la lumière des informations paléoécologiques pluridisciplinaires obtenus pour ces deux occupations préhistoriques. Quand des précautions sont prises et des liens étroits avec la géologie et l’archéologie maintenus, l’environnement local des populations préhistoriques, mais aussi les grandes tendances de l’évolution de la végétation et du changement climatique au cours du Paléolithique moyen et supérieur, peuvent être documentés avec précision par les enregistrements polliniques des séquences de grottes (DRAILY et al. 2011, PIRSON et al. 2011, DRAILY et al. 2014, PIRSON et al. 2014). Bibliographie CARRION J.S., FERNANDEZ S., GONZALEZ-SAMPERIZ P., LEROY S.A.G., BAILEY G.N., LOPEZ-SAEZ J.A., BURJACH F., GIL-ROMERA G., GARCIA-ANTON M., GIL-GARCIA M.J., PARRA I., SANTOS L., LOPEZ-GARCIA P., YLL E.I., DUPRÉ M. (2009). Quaternary pollen analysis in the Iberian peninsula : the value of negative results. Internet Archaeology 25. http://dx.doi.org/10.11141/ia.25.5 COÛTEAUX M. (1977). A propos de l’interprétation des analyses de sédiments minéraux, principalement archéologiques. In : Approche écologique de l’homme fossile. Bulletin de l’Association Française pour l’Etude du Quaternaire, suppl. 47, 259-276. DRAILY C., COURT-PICON M., DAMBLON F., DE WILDE B., JUVIGNÉ E., PIRSON S., STEWART J., TOUSSAINT M., VAN NEER W., WOUTERS W. (2014). La grotte Walou, un site exceptionnel du Paléolithique, Institut du Patrimoine wallon, Carnets du Patrimoine, 120, 40 p. DRAILY C., PIRSON S., TOUSSAINT M. (2011). La grotte Walou à Trooz (Belgique). Fouilles de 1996 à 2004, vol. 2, Les sciences de la vie et les datations, Etudes et Documents, 21, 241 p. LEBRETON V., LARTIGOT A.-S., KARATSORI E., MESSAGER E., , MARQUET L., RENAULT-MISKOVSLY J. (2007). Potentiels et limites de l’analyse pollinique de spéléothèmes quaternaires : applications à la reconstitution de l’environnement végétal de l’Homme préhistorique sur le pourtour Nord-méditerranéen. Quaternaire, 18 (2), 153-174. LEROI-GOURHAN A. (1956). Notes sur l’analyse pollinique des sédiments quaternaires des grottes. 22e Congrès Préhistorique de France, Poitiers. Société Préhistorique Française, p. 671-675. PIRSON S., DRAILY C., TOUSSAINT M. (2011). La grotte Walou à Trooz (Belgique). Fouilles de 1996 à 2004, vol. 1, Les sciences de la terre, Etudes et Documents, 20, 208 p. PIRSON S., COURT-PICON M., DAMBLON F., BALESCU S., BONJEAN D., HAESAERTS P. (2014). The palaeoenvironmental context and chronostratigraphic framewotk of the Scladina cave sedimentary sequence (units 5 to 3-sup). In: M. Toussaint & Bonjean D. (Eds), The Scladina I-4A Juvenile Neandertal. Palaeoanthropology and Context. Etudes et Recherches Archéologiques de l’Université de Liège (ERAUL), 134, 69-92. SÁNCHEZ-GOÑI M.F. (1994)a. The identification of European Upper Palaeolithic interstadials from cave sequences. American Association of Stratigraphic Palynologists Contributions Series, 29, 161-182. SÁNCHEZ-GOÑI M.F. (1994)b. L’environnement de l’homme préhistorique dans la région cantabrique d’après la taphonomie pollinique des grotte. L’Anthropologie, 98, 379-417. VAN CAMPO E., LEROI-GOURHAN A. (1956)a. Un paysage forestier rissien dans l’Yonne. Bulletin de la Société botanique de France, 103 (5-6), 285-286. VAN CAMPO E., LEROI-GOURHAN A. (1956)b. Note préliminaire à l’étude des pollens fossiles de différents niveaux des grottes d’Arcy-sur-Cure. Bulletin du Muséum, 2e série, 28 (3), 326-330.
Inproceedings Reference Quatre ans de recherches archéologique et géologique sur le site du Trilogiport, à Hermalle-sous-Argenteau (Oupeye)
1. Projet La mise en œuvre du projet de plateforme logistique « Trilogiport » à Hermalle-sous-Argenteau, dans la plaine alluviale de la Meuse, entre le fleuve et le Canal Albert, a conduit le Service de l’Archéologie de Liège du SPW à entreprendre d’avril 2010 à août 2014 une opération archéologique sur environ 60 ha, assortie d’une étude géologique menée en partenariat avec la Direction de l’Archéologie du SPW et l’Institut royal des Sciences naturelles de Belgique. Cette intervention offrait l’opportunité de développer les connaissances relatives à la nature et aux modes d’implantation de populations en contexte de fond de vallée, au Tardiglaciaire et à l’Holocène. Ces vingt dernières années ont, en effet, vu se multiplier un peu partout en Europe les fouilles de sites démontrant le haut potentiel archéologique, stratigraphique et paléoenvironnemental des milieux fluviatiles pour ces périodes. Or, de tels sites ayant bénéficié de fouilles modernes demeurent extrêmement rares sur le territoire wallon. Dans ce contexte, il faut souligner la position occupée par le Trilogiport, à l’emplacement d’un des derniers tronçons de la plaine alluviale mosane relativement épargné par l’urbanisation, entre Liège et la frontière hollandaise. L’opération a révélé la richesse et la variété des contextes archéologiques, matérialisées par la découverte de reliquats d’occupation mésolithiques, néolithiques, protohistoriques, romains et mérovingiens, qui ont pu être intégrés dans un cadre chronostratigraphique, géomorphologique et paléoenvironnemental documenté sur de vastes étendues. Cette approche, complexe en soi, est d’autant plus ardue ici qu’elle représente l’un des premiers jalons en la matière pour le secteur de la Basse Meuse belge. 2. Variété et préservation différentielle des contextes archéologiques Les artefacts mésolithiques ont été découverts au lieu-dit « Au Chemin de Prehy ». Documentés sur une surface minimale de 2700 m², ils sont la plupart du temps mélangés à d’autres attribuables à un Néolithique « post-danubien », voire à la Protohistoire, et ce à faible profondeur sous la surface du sol actuel. Ponctuellement, ils ont été piégés au sein de chablis ou ont été remaniés par une nécropole romaine du Haut Empire. La découverte de deux sols humifères, bien différenciés dans le comblement d’une dépression naturelle, souligne toutefois l’existence de contextes morpho-sédimentaires plus favorables à une meilleure conservation de traces d’occupation « en place » ou, du moins, peu amalgamées. La nécropole romaine s’étend sur au moins 900 m2 et affecte une forme oblongue, selon un axe nord-sud. Dans l’ensemble, elle présente un bon état de conservation, hormis les restes crématoires des défunts dont le prélèvement n'a pu être effectué systématiquement. Elle compte 36 sépultures à incinération secondaires (généralement des fosses en pleine terre), 10 dépôts d’offrandes et 4 fosses à cendres. L’examen préliminaire de la composition du mobilier associé aux restes crématoires déposés en tas ou en urne, ainsi que des dépôts d’offrande, donne un premier aperçu des pratiques funéraires en vigueur dans cette nécropole. Au lieu-dit « A la Gaioule », 32 structures signalent une occupation du Néolithique ancien danubien. Associées à d’autres plus récentes mais d’âge indéterminé, elles s’organisent en une bande d’une vingtaine de mètres de large et de 120 m de long orientée nord-est/sud-ouest. Elles consistent en des fosses de rejet. Un peu à l’écart, la présence d’une réserve d’une vingtaine de blocs et plaquettes d’un matériau qui rappelle le quartzite de Wommersom étonne, vu la faible représentativité de cette roche dans les corpus d’objets lithiques au Néolithique ancien, si ce n’est sur de rares sites proches des affleurements connus pour cette matière première (région de Tirlemont). Au lieu-dit « Le Potay », une nécropole de type « champ d’urnes » matérialise l’occupation protohistorique du site (Bronze final et 1er Âge du Fer). Elle est riche de 158 tombes à incinération qui illustrent l’ensemble des variantes rituelles connues pour cette époque. Les dépôts de type Knochenlager, avec ou sans dalle de fermeture, sont les plus fréquents mais leur nombre est peut-être surévalué car plusieurs ont été identifiés via de rares ossements dont l’accumulation consécutive à l’action de bioturbations ne peut être exclue. Les tombes à contenants céramique disposés « sur pied », les vases en position retournée faiblement enfouis lors de leur dépôt, ainsi que quelques fosses sépulcrales complètent le corpus. L’occupation mérovingienne est représentée par 20 aires de combustion. Excepté trois d’entre elles situées au sein de l’espace funéraire proprement dit, elles se répartissent sur le pourtour de la nécropole protohistorique ; une seule recoupe une sépulture. De ces structures, ne subsiste que leur sole, de morphologie et de dimensions standardisées, et leur fosse de rejet. L’absence de tout artefact en association avec ces structures pose question. 3. Cadre paléoenvironnemental L’étude géologique permet de restituer une séquence sédimentaire épaisse de près de 10 m, caractérisée par une grande diversité des contextes stratigraphiques. Elle a notamment permis d’identifier une large et profonde dépression naturelle (un ancien bras de Meuse ?), non perceptible dans la topographie actuelle. Son comblement enregistre la présence de dépôts tourbeux et argileux propices à la conservation du matériel sporo-pollinique, des restes organiques et de la malacofaune, ce qui a justifié la réalisation de prélèvements par carottage mécanique. Leur étude permettra une restitution de la paléovégétation, y compris en ce qui concerne l’anthropisation des paysages, ainsi que la définition d’un cadre chronostratigraphique, pour un secteur géographique où les données de ce type sont rares. 4. Choix méthodologiques pour la détection des structures Une telle variété de contextes archéologiques et stratigraphiques pose la question des choix méthodologiques (et celle de leur coordination) à opérer pour le repérage de ces potentiels, en particulier dans le contexte d’une plaine d’inondation où l’environnement morpho-sédimentaire est méconnu. Cette réflexion, initiée au sein des services archéologiques du SPW, constitue sans conteste un autre apport important des fouilles au Trilogiport. Ainsi, si l’état de conservation des nécropoles protohistorique et romaine est globalement bon, le sommet de plusieurs structures a souffert du passage du godet de la pelleteuse lors de l’évaluation par tranchée de découverture. Pour éviter cet écueil, le recours à la prospection géophysique pourrait être envisagé une fois les premières sépultures repérées, pour autant que le timing le permette. Cette restriction a par ailleurs conduit à prélever les structures funéraires protohistoriques en bloc in situ, pour être fouillées en laboratoire. Ce même usage des tranchées de découverture apparaît peu efficace lorsqu’il s’agit de repérer des concentrations plus ou moins denses d’artefacts, lesquelles constituent généralement les seules structures conservées pour les périodes pré-néolithiques. Au Trilogiport, si une partie des pièces mésolithiques a tout de même pu être repérée par le biais de cette méthode, les artefacts contenus au sein des deux petits sols humifères nous auraient échappé sans le recours aux sondages manuels et au creusement de tranchées plus profondes. Quant à l’évaluation par carottages systématiques à la tarière manuelle et par tamisage des prélèvements, elle se heurte, pour de grandes surfaces, à la faiblesse des moyens logistiques et humains, ainsi qu’au temps nécessaire pour de telles opérations, tenant compte notamment de la nature limo
Inproceedings Reference Les sciences naturelles au service de l'archéologie en Wallonie : Archéobotanique
Un éventail de sciences naturelles appliquées à l’archéologie sont hébergées à l’Institut royal des Sciences naturelles de Belgique. Dans le cadre de conventions avec le Service Public de Wallonie, elles œuvrent à l’étude des biorestes découverts en Région wallonne. En 2011, de nouvelles disciplines sont venues s’ajouter à la carpologie et à l’archéozoologie, qui étaient déjà représentées auparavant, donnant naissance à l’équipe d’Archéosciences Région wallonne. Géoarchéologie, archéozoologie et archéobotanique sont illustrées au travers de cinq posters. L’archéobotanique regroupe d’une part la carpologie, l’anthracologie et la dendrologie (macrorestes) et d’autre part la palynologie et l’analyse des grains d’amidons et des phytolithes (microrestes). Nous présentons les différentes disciplines, leurs apports et limites ainsi que les aspects qu’elles permettent de documenter. Quelques études de cas et résultats marquants obtenus par l’analyse des biorestes récoltés lors des fouilles archéologiques en Wallonie sont également exposés.
Inproceedings Reference Les sciences naturelles au service de l'archéologie en Wallonie : Les microrestes végétaux
Un éventail de sciences naturelles appliquées à l’archéologie sont hébergées à l’Institut royal des Sciences naturelles de Belgique. Dans le cadre de conventions avec le Service Public de Wallonie, elles œuvrent à l’étude des biorestes découverts en Région wallonne. En 2011, de nouvelles disciplines sont venues s’ajouter à la carpologie et à l’archéozoologie, qui étaient déjà représentées auparavant, donnant naissance à l’équipe d’Archéosciences Région wallonne. Géoarchéologie, archéozoologie et archéobotanique sont illustrées au travers de cinq posters. L’archéobotanique regroupe d’une part la carpologie, l’anthracologie et la dendrologie (macrorestes) et d’autre part la palynologie et l’analyse des grains d’amidons et des phytolithes (microrestes). Nous présentons les différentes disciplines, leurs apports et limites ainsi que les aspects qu’elles permettent de documenter. Quelques études de cas et résultats marquants obtenus par l’analyse des biorestes récoltés lors des fouilles archéologiques en Wallonie sont également exposés.
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