Search publications of the members of the Royal Belgian institute of natural Sciences
- Diversity patterns of fauna in dripping water of caves from Transylvania.
- Assessing copepod (Crustacea: Copepoda) species richness at different spatial scales in northwestern Romanian caves.
- Losing the Bounty? Investigating species richness in isolated freshwater ecosystems of Oceania.
- Rare Anatidae on the northeastern Gydan: the results of 2012 summer survey
- Phylogeographic analysis of avian influenza viruses isolated from Charadriiformes in Belgium confirms intercontinental reassortment in gulls.
- Preliminary results from GPS tracking of Red-breasted Geese (Branta ruficollis) from their Gydan Peninsula (Russia) breeding grounds.
- Red-breasted Goose: satellite tracking, ecology and conservation.
- Record of Sylvia curruca at the Eastern Taymir, Novaya River Basin.
- Taxonomy, phylogeny and host plants of some <em>Abia</em> sawflies (Hymenoptera, Cimbicidae)
- DNA barcoding Madagascar’s amphibian fauna
- Afrotropical forest-dwelling mongooses (Mammalia: Herpestidae: <i>Crossarchus</i> ) investigated by craniometry and mitochondrial DNA
- Aperçu des méthodes moléculaires d’identification d’insectes d’intérêt forensique
- First data on the genus Elaphropeza Macquart (Diptera: Hybotidae) from Madagascar, with descriptions of two new species
- Amphisbaenes (Squamata) du Paléogène européen
- Le groupe des amphisbaenes ne comprend que des lézards fouisseurs, aux habitudes presque exclusivement souterraines. Ils sont dépouvus de membres à l’exception des Bipedidae qui montrent deux petits appendices antérieurs. La monophylie des amphisbaenes a fréquemment été reconnue mais les relations entre ses membres sont toujours disputées et il y a souvent désaccord entre les études moléculaires et morphologiques. Rappelons que les amphisbaenes actuels regroupent six familles, les Rhineuridae, les Bipedidae (Amérique du Nord), les Amphisbaenidae (Afrique, Amérique du Sud et Centrale), les Trogonophiidae (Afrique, Arabie), les Blanidae (Région Méditerranéenne) et les Cadeidae (Antilles). Le registre fossile des amphisbaenes à longtemps été cantonné à l’Amérique du Nord et les formes européennes négligées, voire ignorées. Pourtant le Paléogène européen a livré un ensemble de fossiles d’amphisbaenes presque continu depuis le début du Paléocène à l’actuel. La présence des premiers amphisbaenes dans le Crétacé terminal de Lano (Espagne) n’est toujours pas confirmée. Par contre l’appartenance aux amphisbaenes des mâchoires et des vertèbres trouvées dans le Paléocène de Roumanie et du Bassin de Paris ne se discute pas (Folie et al, 2013). Certains de ces fossiles présentent un aspect primitif avec, entre autres, une rangée dentaire comportant toujours plus de dix dents. Les premiers fossiles attribuables à des familles actuelles sont reconnus dans le Paléogène américain (Rhineuridae) et le début de l’Eocène européen (Blanidae de Dormaal, Belgique). L’Oligocène européen livre les premiers fossiles d’Amphisbaenidae (Oligocène inférieur de Valbro) alors qu’il faut attendre le Pliocène (Maroc) pour voir les premiers restes de Trogonophiidae. Plus atypique, un lézard du gisement de Messel serait une forme d’amphisbaene primitif, montrant encore beaucoup de caractères de Lacertoidea (Lacertidae + Teiidae), le groupe frère des amphisbaenes selon les phylogénies moléculaires. Ce registre finalement très riche devient incontournable pour qui étudie l’évolution des amphisbaenes : datation des lignées ; distribution des familles et événements géologiques qui ont marqué l’histoire du groupe. Voici un exemple : La distribution géographique de la famille des Amphisbaenidae englobe l’Afrique et l’Amérique du Sud et Centrale. Le groupe est donc séparé par l’Atlantique et cette distribution est devenue une des références illustrant les vicariances faisant suite à la fragmentation du Gondwana, ici l’ouverture de l’Atlantique Sud durant le Crétacé inférieur. Cette interprétation a été prise en défaut par les datations moléculaires qui donnent un âge beaucoup trop jeune aux Amphisbaenidae (50 Myr ago, Vidal et al., 2008) pour avoir été séparés par l’ouverture de l’Atlantique. Le registre fossile confirme ce point de vue, avec la présence du premier fossile d’Amphisbaenidae dans l’Oligocène européen et l’absence de tout reste d’amphisbaeniens dans le Crétacé inférieur et la presque totalité du Crétacé supérieur.
- BMM laboratorium : validatie van de analysekarakteristieken parameter Totaal Fosfaat
- Zand- en grindwinning op het Belgisch deel van de Noordzee : Electronic Monitoring System (EMS) voor de monitoring van de aggregaatextractie : overzicht van de verwerkte data van het jaar 2013.
- BMM laboratorium : validatie van de analysekarakteristieken parameter Chlorfyl A matrix water
- BMM laboratorium : validatie van de analysekarakteristieken parameter Chlorfyl A matrix sediment
- BMM laboratorium : validatie van de analysekarakteristieken parameter PAK's in sediment en zwevende stof.
- BMM laboratorium : validatie van de analysekarakteristieken parameter ammonium matrix Baltisch zeewater.