Search publications of the members of the Royal Belgian institute of natural Sciences
- Base du crâne, labyrinthe osseux et dimorphisme sexuel : investigation morphométrique au sein d’un échantillon d’Europe de l’Ouest
- L’estimation du sexe biologique d’un individu constitue une étape primordiale de l’analyse anthropologique, que ce soit en contexte archéologique ou forensique. Elle doit se fonder sur des méthodes de diagnose sexuelle reproductibles, fiables et validées. Néanmoins, cette tâche peut s’apparenter à un véritable défi lorsque la préservation des éléments diagnostiques osseux n’est pas optimale, et ce d’autant plus s’il s’agit de restes immatures ou brûlés. Face à de tels restes fragmentés, une voie prometteuse consisterait à mettre en place une méthode de diagnose sexuelle s’appuyant sur un élément osseux à la fois fortement dimorphique et à la survie taphonomique avérée. Alliant ostéométrie et outils digitaux au travers d’une approche strictement morphométrique, cette recherche propose d’évaluer le dimorphisme de la base du crâne (i.e., os occipital et temporaux) et celui du labyrinthe osseux de l’oreille interne sur un assemblage osseux comprenant 611 crânes et 121 labyrinthes appartenant à des sujets européens – immatures et adultes – d’âge et de sexe connus. Les résultats obtenus dans cette étude démontrent d’une part que le dimorphisme sexuel de l’os temporal est plus marqué que celui de l’os occipital, et ce dès la phase pubertaire, et d’autre part qu’il n’est pas possible d’établir une méthode de diagnose sexuelle indépendante de l’âge sur le labyrinthe osseux du fait des différences d’expression de son dimorphisme sexuel observées entre les immatures et les adultes. En outre, ce travail a permis d’établir plusieurs modèles prédictifs de diagnose sexuelle à partir de la base du crâne adulte (avec de 77 à 87 % de classification correcte), du labyrinthe osseux adulte (de 76 à 83 %) et du labyrinthe immature (de 76 à 84 %). Leurs qualités intrinsèques (i.e., reproductibilité, fiabilité, facilité d’utilisation et faible coût) en font des outils de diagnose sexuelle adaptés à l’examen de restes osseux fragmentaires.
- Les sinusites maxillaires à l’époque mérovingienne. Étude des nécropoles de Ciply, Braives et Torgny (Belgique, VIe-VIIe siècles ap. J.-C.)
- Les sinusites maxillaires chroniques font actuellement partie des pathologies respiratoires les plus communes. Les modifications des parois osseuses qu’elles entrainent peuvent être observées dans les populations du passé permettant ainsi d’apporter de précieux éléments sur leur santé respiratoire. Ces dernières années, plusieurs auteurs ont étudié les sinusites dans des populations médiévales européennes mais aucune recherche n’avait encore porté sur la période mérovingienne. Notre étude comble cette lacune en analysant trois populations de Belgique datées des VIe-VIIe siècles : Ciply, Braives et Torgny. L’échantillon total s’élève à 145 individus pour lesquels au moins une paroi sinusienne complète était visible à l’œil nu. Les sinus maxillaires ont été analysés selon la méthode développée par Boocock et collaborateurs en 1995. Quatre critères de changement osseux ont ainsi été enregistrés : le type, le degré de développement, l’étendue et la sévérité des lésions. Au total, 143 individus présentaient des modifications osseuses, soit un taux de prévalence de 98,6 %. Celui-ci est très élevé par rapport aux fréquences observées dans des populations actuelles (de 7,5 à 66 %). Il est également supérieur à ce qui a été relevé dans les populations anciennes même si deux échantillons du Bas Moyen Âge (suédois et belge) ont livré des prévalences qui dépassent les 90 %. La rudesse du climat, le mode de vie et l’état sanitaire en Belgique au Haut Moyen Âge pourraient expliquer ce résultat extrême. Au sein de notre échantillon, aucune différence de sévérité n’a été observée en fonction de l’origine géographique ou du sexe. En revanche, le groupe plus âgé présente des atteintes significativement plus sévères. Ceci pourrait résulter d’un effet cumulatif de la maladie ou d’une plus grande fragilité des aînés. Notre étude apporte sa contribution à la connaissance de l’état sanitaire des populations mérovingiennes dont le mode de vie est principalement documenté via l’étude de leurs nécropoles
- Hastula strigilata revisited: Part IV. Description of a cryptic new species from Sulawesi (Gastropoda: Conoidea: Terebridae)
- Recent West African reticulated Terebridae
- West African Hastula (Gastropoda: Terebridae) with the description of three new cryptic species from the Cape Verde and Canary Islands
- Plasticity and Convergence in the Evolution of Short-Necked Plesiosaurs
- Fish δ13C and δ15N results from two Bronze/Iron Age sites (Tell Tweini & Sidon) along the Levantine coast
- Stable isotope ratio measurements of fish remains from archaeological sites are relatively rare so here we report results of 201 fish remains from two Bronze and Iron Age sites along the Syrian (Tell Tweini) and Lebanese (Sidon) coast to document the inter- and intra-specific variation of the δ13C and δ15N isotope values. Due to poor preservation, successful isotopic results were only obtained from 42 specimens (21%). Our results were combined with previously published fish isotopic results from Sidon (n = 16) so that a total 58 specimens representing 16 different fish taxa are presented. A wide variation was observed between species that appears to be related to the ecology of the fish, in particular their salinity tolerance and feeding behaviour. The largest intra-specific variation was observed in mullets (Mugilidae) and seabreams (Sparidae) in both δ13C and δ15N values, and it appears, after comparison with published data from the Northern Aegean, some clustering occurs with location. However, the data clustering is not discrete enough to allow provenancing of fish remains from archaeological sites in this region. This large series of fish isotope values can also serve as an isotopic baseline for other studies, including the dietary reconstruction of Eastern Mediterranean human remains.
- Ancient West African foragers in the context of African population history
- Our knowledge of ancient human population structure in sub-Saharan Africa, particularly prior to the advent of food production, remains limited. Here we report genome-wide DNA data from four children—two of whom were buried approximately 8,000 years ago and two 3,000 years ago—from Shum Laka (Cameroon), one of the earliest known archaeological sites within the probable homeland of the Bantu language group1–11. One individual carried the deeply divergent Y chromosome haplogroup A00, which today is found almost exclusively in the same region12,13. However, the genome-wide ancestry profiles of all four individuals are most similar to those of present-day hunter-gatherers from western Central Africa, which implies that populations in western Cameroon today—as well as speakers of Bantu languages from across the continent—are not descended substantially from the population represented by these four people. We infer an Africa-wide phylogeny that features widespread admixture and three prominent radiations, including one that gave rise to at least four major lineages deep in the history of modern humans.
- Het Woestijnegoed en het kasteel van Woestijne
- Annual planning 2018, CEBioS programme
- New mtDNA and Isotopic Evidence on Late Pleistocene Cave Bears in the Balkans: the Case-study of Magura Cave, NW Bulgaria
- Recent genetic studies have shed light on the phylogeography of cave bears; however, their paleoecology and their diet are still debated, and data from south-eastern Europe are still scarce. Magura Cave, in northwest Bulgaria, has delivered rich faunal assemblages from the Late Pleistocene. The chronology of the excavated area spans from ca. 35 kya to more than 50 kya; the oldest stratigraphic layers being associated with final Middle Palaeolithic tools. The fauna comprises herbivores and carnivores, and potentially different taxa of cave bears, the dental remains of which also showed different tooth morphotypes, suggesting the co-existence of different dietary adaptations. We investigated the mitochondrial DNA (mtDNA) lineages of the cave bears from Magura Cave as well as the stable carbon and nitrogen isotope composition of the faunal assemblage. Our data revealed that, regardless of the tooth morphotypes, only maternal lineages of Ursus ingressus were present in Magura Cave. Interestingly, one specimen with Ursus arctos mtDNA was also found, showing a clear carnivore diet. In contrast, the U. ingressus specimens had a predominantly herbivorous diet. The tooth morphotypes were associated with significantly different δ13C values, suggesting different dietary adaptations.
- Devonian and Carboniferous dendroid graptolites from Belgium and their significance for the taxonomy of the Dendroidea
- Type Maastrichtian Gastropod faunas showing rapid ecosystem recovery following the Cretaceous/Paleogene boundary catastrophe
- Twee nautilusfossielen gevonden in de Donkerstraat in Leuven!
- Mapping offshore resources of the Belgian Continental Shelf using 3D voxel modelling
- Long-term dataset on water clarity in the BPNS (1971-2016)
- Short-term variability of high-frequency seafloor multibeam echosounder backscatter: results from field experiments on the Belgian Continental Shelf
- Monitoring the direct impact of sand extraction on the bathy-morphology and the seabed sediments in the Belgian part of the North Sea. Lessons of ten years of measurements
- Climate change impact on storm surges and significant wave heights on the Belgian Continental Shelf
- Climate change impact on storm surges and significant wave heights on the Belgian Continental Shelf