Caroline Polet (2015)
Subir ou lutter contre les ectoparasites dans les populations du passé : l’apport de l’anthropologie biologique.
In: Poux, puces, punaises - la vermine de l'homme : Découverte, descriptions et traitements - Antiquité, Moyen Age, Epoque moderne, ed. by F. COLLARD & E. SAMAMA . l'Harmattan, Paris, chap. 0, pp. 23-44.
Résumé
Cet article traite de l’apport de l’anthropologie biologique à la connaissance de l’impact des poux, des puces et des punaises sur les populations du passé. Des ectoparasites anciens peuvent être découverts sur des momies. Ils peuvent aussi laisser des séquelles sur la peau et même sur l’os. Les ectoparasites sont par ailleurs des vecteurs de maladies épidémiques comme le typhus, la peste et la maladie de Chagas. Ces dernières peuvent être détectées soit macroscopiquement sur des restes momifiés soit grâce aux techniques de la biologie moléculaire sur des restes momifiés ou squelettisés, prouvant ainsi de manière indirecte la présence de ces parasites. Enfin, les méthodes appliquées pour lutter contre les ectoparasites (rasage, entomophagie après épouillage et application d’insecticides) peuvent être mis en évidence par l’étude des vestiges humains.
Summary
This paper is the contribution from biological anthropology to the impact of lice, fleas and bugs on past populations. Ancient ectoparasites are sometimes discovered on mummies. They also can leave lesions on the skin and even the bones. Moreover, ectoparasites are vectors of epidemic diseases such as typhus, plague and Chagas’ disease. These diseases can be detected macroscopically on mummified remains or by the use of molecular biology technologies on mummified or skeletonised remains, which indirectly reveals the presence of the parasites. The methods applied to fight against ectoparasites (shaving, entomophagy following de-lousing and insecticide application) are also demonstrated from the study of ancient human remains.
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