Since predynastic times, baboons (Papio hamadryas and Papio anubis) were important in ancient Egypt for ritual and religious purposes. These species did not occur naturally in Egypt and therefore had to be imported, but little is known about their exact provenance and the conditions in which they were kept through time. Here, we analyse the skeletal remains of a collection of baboon mummies coming from Thebes (Egypt), representing a minimum of 36 individuals, from a palaeopathological and demographic point of view. The pathological cases are described, figured where relevant, and the discussion attempts to understand their aetiology. The prevalence of the different types of deformations and pathologies is compared with that of other captive baboon populations from more or less contemporary (Tuna el-Gebel and Saqqara) or older (predynastic Hierakonpolis) sites. This is combined with observations on the age and sex distribution and the proportion of hamadryas and anubis baboons to draw conclusions about the conditions of keeping, possible breeding on-site, provenance of the animals and the trade routes used for import. As in Tuna el-Gebel and Saqqara, the baboons from Gabbanat el-Qurud suffered from numerous metabolic diseases due to chronic lack of sunlight and an unbalanced diet. This and the demographic data suggest that there was a local breeding population derived from animals captured downstream from the Sudanese Nile Valley (for anubis) and from the Horn of Africa or the southern part of the Arabian Peninsula (for hamadryas). A new series of radiocarbon dates is provided, placing the baboons from Gabbanat el-Qurud between the end of the Third Intermediate Period and the beginning of the Late Period.
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RBINS Staff Publications 2023
Introduction: Une fouille préventive s’est déroulée aux lieux-dits « Simonelle » et « Sous le Chemin de Tournes » de la commune de Warcq. Cette commune se situe à trois kilomètres au nord-ouest de Charleville-Mézières, à la confluence de la Meuse, du ruisseau de This et de la Sormonne. Les opérations de terrain ont permis de mettre au jour les vestiges d’une partie d’une petite villa gallo-romaine constituée d’une cave, d’une cour ainsi que d’un balnéaire . Son occupation, qui s’étend du 1er au 4e siècle de notre ère, est caractérisée par de nombreux réaménagements pouvant être rassemblés en quatre grandes phases distinctes (fig. 1). Le secteur thermal est construit vers 130-150 de notre ère (phase 2) et forme l’aile occidentale de la villa. Vraisemblablement contraints par le bâti existant, les bâtisseurs ont opté pour un plan longitudinal où seule la natatio est en saillie. Il en découle un alignement des pièces et plus particulièrement celui du caldarium et du tepidarium dans celui du praefurnium. Sur près de deux siècles, cette partie de la villa a été soumise à des modifications architecturales dont l’agrandissement du frigidarium aux dépends de la cave (phase 3, fin 2e – début 3e siècle), puis l’ajout d’un apodyterium (phase 4, milieu 3e siècle ?). Dans son dernier état, l’ensemble thermal mesure environ 18 m de long pour 5 m de large offrant aux baigneurs un itinéraire rétrograde. L’accès se fait par le vestiaire dont aucun décor n’a été observé. Le secteur froid est une salle, presque carrée (3,40 m x 2,90 m). Elle comporte un bassin à immersion (natatio) à l’ouest et une banquette plaquée contre le mur oriental. On passe ensuite par le tepidarium, une salle rectangulaire (3,30 m x 1,90 m). Le parcours se poursuit par le caldarium. Cette pièce, aux mêmes dimensions que la précédente, est pourvue en sus d’une petite alcôve de 1,20 m de long sur 0,90 m de large dans laquelle est logé un bassin. Une seconde baignoire est flanquée contre le mur occidental (fig. 1). Ce balnéaire se distingue par l’utilisation de la pierre pour son apparat décoratif. Elle est employée aussi bien pour les pavements que pour les parois. Ce type de pratique reste méconnu et peu fréquent dans le sud de la Gaule belgique. L’ornementation des thermes sera abordée au travers de l’étude de ces décors et, dans un second temps, par la caractérisation et la provenance des roches utilisées. Il convient de mentionner que ces roches se distinguent des pierres de construction qui sont en calcaire gréseux coquillier de couleur jaune pâle à beige, attribuées à la Pierre de Romery, d’extraction locale. Ce matériau affleure à quelques kilomètres de Warcq. Ce travail résulte d’une collaboration entre archéologue, géologue, restauratrices et spécialiste des pavements, et fait suite à une intervention de dépose des pavements et des revêtements muraux mis au jour lors de la fouille.
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RBINS Staff Publications 2021