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Proceedings Reference Satellite tracking the Slender-billed Curlew : Why and How ?
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Proceedings Reference Population viability : an analysis of the Slender-billed Curlew.
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Proceedings Reference Stratégies de dispersion des jeunes Ouettes d’Egypte (Alopochen aegyptiacus) baguées en Belgique.
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Proceedings Reference Détermination comparative des Goélands leucophées et pontiques.
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Proceedings Reference Dynamique d’expansion d’une population exotique d’Ouettes d’Egypte (Alopochen aegyptiacus).
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Proceedings Reference Hoe werkt een ruiconcentratie van Canadese Ganzen (Branta canadensis) : het geval Meise.
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Proceedings Reference Paramètres démographiques du Milan royal (Milvus milvus) nicheur en Belgique.
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Proceedings Reference Dynamique de recolonisation du Grand-Duc d’Europe en Région wallonne.
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Proceedings Reference Spring migration and freshwater marshes in the Evros Delta.
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Inproceedings Reference Amphisbaenes (Squamata) du Paléogène européen
Le groupe des amphisbaenes ne comprend que des lézards fouisseurs, aux habitudes presque exclusivement souterraines. Ils sont dépouvus de membres à l’exception des Bipedidae qui montrent deux petits appendices antérieurs. La monophylie des amphisbaenes a fréquemment été reconnue mais les relations entre ses membres sont toujours disputées et il y a souvent désaccord entre les études moléculaires et morphologiques. Rappelons que les amphisbaenes actuels regroupent six familles, les Rhineuridae, les Bipedidae (Amérique du Nord), les Amphisbaenidae (Afrique, Amérique du Sud et Centrale), les Trogonophiidae (Afrique, Arabie), les Blanidae (Région Méditerranéenne) et les Cadeidae (Antilles). Le registre fossile des amphisbaenes à longtemps été cantonné à l’Amérique du Nord et les formes européennes négligées, voire ignorées. Pourtant le Paléogène européen a livré un ensemble de fossiles d’amphisbaenes presque continu depuis le début du Paléocène à l’actuel. La présence des premiers amphisbaenes dans le Crétacé terminal de Lano (Espagne) n’est toujours pas confirmée. Par contre l’appartenance aux amphisbaenes des mâchoires et des vertèbres trouvées dans le Paléocène de Roumanie et du Bassin de Paris ne se discute pas (Folie et al, 2013). Certains de ces fossiles présentent un aspect primitif avec, entre autres, une rangée dentaire comportant toujours plus de dix dents. Les premiers fossiles attribuables à des familles actuelles sont reconnus dans le Paléogène américain (Rhineuridae) et le début de l’Eocène européen (Blanidae de Dormaal, Belgique). L’Oligocène européen livre les premiers fossiles d’Amphisbaenidae (Oligocène inférieur de Valbro) alors qu’il faut attendre le Pliocène (Maroc) pour voir les premiers restes de Trogonophiidae. Plus atypique, un lézard du gisement de Messel serait une forme d’amphisbaene primitif, montrant encore beaucoup de caractères de Lacertoidea (Lacertidae + Teiidae), le groupe frère des amphisbaenes selon les phylogénies moléculaires. Ce registre finalement très riche devient incontournable pour qui étudie l’évolution des amphisbaenes : datation des lignées ; distribution des familles et événements géologiques qui ont marqué l’histoire du groupe. Voici un exemple : La distribution géographique de la famille des Amphisbaenidae englobe l’Afrique et l’Amérique du Sud et Centrale. Le groupe est donc séparé par l’Atlantique et cette distribution est devenue une des références illustrant les vicariances faisant suite à la fragmentation du Gondwana, ici l’ouverture de l’Atlantique Sud durant le Crétacé inférieur. Cette interprétation a été prise en défaut par les datations moléculaires qui donnent un âge beaucoup trop jeune aux Amphisbaenidae (50 Myr ago, Vidal et al., 2008) pour avoir été séparés par l’ouverture de l’Atlantique. Le registre fossile confirme ce point de vue, avec la présence du premier fossile d’Amphisbaenidae dans l’Oligocène européen et l’absence de tout reste d’amphisbaeniens dans le Crétacé inférieur et la presque totalité du Crétacé supérieur.
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